
Ce samedi 8 février, les obsèques du petit Émile se sont déroulées lors d'un office religieux à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var). Après son inhumation à La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), Anne et...
© abacapressDormir ou conduire : il faut choisir ! Une enquête du magazine ''L'Argus de l'Automobile'' en collaboration avec la Clinique du Sommeil de Paris, a cherché à démontrer le phénomène de somnolence au volant. Le résultat fait froid dans le dos !
L'un des journalistes du magazine a été équipé de 15 électrodes permettant d'enregistrer ses changements d'état entre éveil et somnolence. Après une très bonne nuit de sommeil, il a pris le volant pour 930 kilomètres d'autoroute reliant Paris à Nice.
Résultat : le journaliste s'est "endormi" au volant pendant 11 minutes, réparties en 8 phases de sommeil, de 30 secondes à 2 minutes 30 chacune. C'est donc un total de 24 kilomètres, à 130 km/h de moyenne, qui ont été parcourus pendant ces phases de somnolence.
L'enquête précise pourtant que le journaliste avait respecté les règles élémentaires pour la conduite de longue durée : pause toutes les deux heures, respect des limitations de vitesse, déjeuner léger...
Plus inquiétant encore, son corps semble ne pas s'être rendu compte de cet épuisement ! En effet, le journaliste a ressenti trois gros coups de fatigue qui ne correspondent pas du tout aux phases de sommeil enregistrées par les électrodes...
Contrairement à ce que l'on pense souvent, la somnolence au volant est la première cause d'accident sur autoroute (1 accident sur 3), devant l'alcool (1 accident sur 6) et le dépassement des limitations de vitesse (1 accident sur 10). En effet, la somnolence au volant allonge le temps de réaction du conducteur de 650 millisecondes, ce qui représente 23 mètres parcourus lorsque vous roulez à 130 km/h.
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