Arnaque : gare à cette nouvelle "arnaque aux fausses contraventions" de stationnementIllustration Istock
Cet été à Vannes, de nombreux habitants déclarent avoir été victime d'une arnaque aux “fausses contraventions”. La police demande la vigilance et la coopération des habitants. Quelle est cette nouvelle escroquerie et comment s'en protéger ?

Depuis plusieurs semaines à Vannes dans le Morbihan, plusieurs plaintes ont été déposées à la police pour des arnaques à la contravention, reçues directement dans la boîte aux lettres des victimes potentielles. A l’ouverture du courrier, une contravention factice, presque identique à l’officielle. Plaque d’immatriculation du véhicule ayant commis l’infraction, un site internet pour payer son amende, tout est fait pour rendre l’arnaque la plus crédible possible. 

Suite à ces plaintes de plus en plus récurrentes, la police locale a partagé sur ses réseaux sociaux un modèle de ces contraventionspiégées, avec un message de vigilance adressé à tous. Une enquête a également été ouverte.  

Que faire pour éviter ces arnaques ? 

Il devient difficile de s’assurer que sa contravention est véridique ou non. Et pour cause : ces dernières sont d e plus en plus travaillées et recherchées pour tromper et rendre le tout vraisemblable.  Fort heureusement, de nombreuses méthodes et repères permettent d’éviter de se faire escroquer. 

  • Soyez tout d’abord attentif aux fautes d’orthographe, les malfaiteurs ont tendance à en faire plus d’une sur leurs copies. 
  • Le site Internet indiqué sur la contravention pour payer son amende est unique : www.amendes.gouv.fr. Une autre adresse, même légèrement différente, pourra vous mettre la puce à l’oreille. 
  • Les fausses contraventions sont susceptibles de posséder un QR code, aucun QR code n’est présent sur les vraies contraventions. 
  • Bon à savoir : en plus du numéro de la plaque d’immatriculation qui est indiqué, le modèle de la voiture est systématiquement affiché sur une contravention officielle. 
  •  Toujours dans le doute ? Vous pouvez vérifier l’authenticité de la contravention sur le site de l’ANTAI. Enfin, prenez votre temps, et contactez la police si l'incertitude persiste.