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Natacha Polony était de retour sur le plateau d'"On n'est pas couché" sur France 2 samedi dernier. Les retrouvailles avec son ancien collègue Aymeric Caron ont été particulièrement tendues.

Natacha Polony était de retour sur le plateau d’"On n’est pas couché" samedi soir sur France 2. La journaliste, qui était cette fois installée dans le fauteuil des invités, présentait son recueil de chronique Ce pays qu’ont abat, chroniques 2009-2014. Même si elle a semblé ravie de passer de l’autre côté du miroir, ses retrouvailles avec Aymeric Caron, son ancien camarade, ne se sont pas faites dans la joie.

Du tutoiement au vouvoiement

La première interview, menée par Léa Salamé, s’est bien déroulée dans son ensemble. Cependant, dès le premier contact avec Aymeric Caron, la tension est rapidement montée d’un cran. "On peut se tutoyer, on ne va pas faire semblant de se vouvoyer", a lancé le polémiste en préambule, ce qui n’était pas de l’avis de l’intéressée qui préférait être vouvoyée, professionnalisme oblige.

Le reste de la rencontre a été une succession de pics et de mots durs échangés entre les deux chroniqueurs. Aymeric Caron a rapidement rappelé à l’assistance la pensée "très zemmourienne" de son ancienne collègue, après avoir énuméré un certain nombre de thématiques abordées par la journaliste dans son ouvrage. "Pour moi, on est dans un discours, très réac", a-t-il lancé avant de poursuivre : "tout ceux qui vont à l’encontre de vos théories sont soit ‘des idiots utiles’, ‘des gentils porteurs d’œillères qui n’ont toujours pas compris ‘".

Indignation et mauvaise foi 

Le journaliste a contredit le recueil de Natacha Polony, presque page après page, soulevant le fait qu’"il y a pas mal d’erreurs, des erreurs factuelles". Mais celle qui est maintenant chroniqueuse dans le Grand Journal ne s’est pas laissée faire pour autant. "C’est marrant parce que j’aurais pu écrire le texte, en fait", a-t-elle tout d’abord lâché. "Pour démontrer que ce livre est zemmourien, on se focalise sur certains points qui ne rendent pas compte de l’ensemble de la pensée, a-t-elle ensuite dénoncé.

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Un avis qui n'était pas partagé par Aymeric Caron. Celui-ci a préféré souligner la "mauvaise foi" de son ex-comparse : "Je vous mets le nez face à un mensonge et vous ne vous excusez même pas!". De son côté la chroniqueuse a joué la carte de l'indignation. “On ne peut pas en placer une… En fait, je comprends pourquoi les invités avaient envie de s'en aller. C'est hallucinant !”, a-t-elle expliqué, à la limite de l'énervement. Laurent Ruquier et Léa Salamé sont ensuite intervenus pour tenter de calmer le jeu.

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