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Vincent Maraval, le producteur de Welcome To New York, le film retraçant la chute de DSK, s'est confié au magazine américain Screen Daily. Il leur a notamment avoué que personne ne voulait financer ce film. 

© abacapressVincent Maraval, le producteur de Welcome To New York, le film qui retrace la chute de Dominique Strauss Kahn après l’épisode du Sofitel en mai 2011, s’est confié au magazine américain Screen Daily. Il avoue que pour financer ce film sur DSK avec dans le rôle de l’ancien patron du FMI, Gérard Depardieu et dans celui de son épouse, Anne Sinclair, Jacqueline Bisset, aucune chaine de télévision, aucune région, ni même le CNC (Centre National de la Cinématographie) n'ont contribué au budget. "Il n'y a pas eu un seul coup de fil de l'Elysée. Les gens se sont écartés d'eux-mêmes. Ils avaient trop peur. C'est un trait très français." Vincent Maraval avait relancé en décembre dernier le débat sur les acteurs et leurs cachets en écrivant un article publié dans Le Monde dans lequel il affirmait que les acteurs français étaient trop payés.

DSK : un sujet sensible ?
Le patron de Wild Bunch a ainsi confié au magazine américain que "des douzaines d'avocats ont travaillé sur le projet." Il a aussi avoué des secrets de tournage, comme celui-ci : "chaque scène est validée, même celles qui sont improvisées." Quant au sujet de ce film qui retrace le destin brisé de Dominique Strauss Kahn, Vincent Maraval rend hommage à Abel Ferrara, le réalisateur du film :  "c'est un film qui parle de la chute d'homme, un thème omniprésent dans son œuvre" a déclaré le producteur en faisant en faisant référence à Bad Lieutenant, considéré comme l'un des meilleursfilms du réalisateur, qui retrace lui aussi l’histoire d’un homme brisé, cette fois d’un officier de la police criminelle new-yorkaise.

Film qui sera dévoilé à Cannes
Le film dont chacune des photos dévoilées a fait le buzz sur internet sera présenté en avant-première au Festival de Cannes qui commence mercredi. "L'idée est de montrer deux ou trois minutes vers la fin du festival comme nous l'avons fait pour The Grandmaster l'an dernier" confirme Vincent Maraval.