La plupart des communes françaises sont équipées de plusieurs bacs colorés afin que chacun puisse faire le tri dans ses déchets. Attention, certains objets ne doivent pas être jetés à la poubelle, sous peine...
Les coulisses de son éviction. Voici ce que raconte, entre autres, Delphine Batho dans son livre Insoumise sorti ce mercredi en librairie. En juillet 2013, l’ex-ministre de l’Ecologie était limogée du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, après avoir critiqué au micro de RTL la baisse de 7% du budget alloué à son ministère. Plus d’un an après cet épisode, et alors que deux remaniements ont depuis eu lieu, elle revient dessus en chargeant l’ex-duo de l’exécutif. Et pour ce faire, l’ancienne ministre n’hésite pas à dégainer des échanges de sms.
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L’ultimatum de Jean-Marc Ayrault"Tes déclarations sont inadmissibles sur ton budget, je ne te demande de rectifier", lui aurait ainsi envoyé l’ex-Premier ministre. Ce à quoi elle aurait répondu : "Cher Jean-Marc, ce n’est pas une déclaration d’humeur, discutons-en. Bien à toi". Un message qui n’aurait pas suffi à calmer Jean-Marc Ayrault. "Trop tard, le mal est fait", lui aurait-il envoyé. "Je te demande un communiqué officiel de rectification avant la fin de la matinée", aurait-il même écrit quelques heures plus tard, ajoutant : "J’ai informé le PR (président de la République, ndlr) de ce problème politique".
François Hollande serait ensuite entré en scène pour tenter de pousser Delphine Batho à rétropédaler. "Tu dois répondre à la demande du Premier ministre, je ne comprends pas ce que tu as fait ce matin. Je t’ai écoutée", lui aurait-il envoyé et ce, alors qu’au même moment l’ex-ministre reprenait les échanges avec Jean-Marc Ayrault. "C’est par nos décisions que l’on résoudra ce problème politique", aurait-elle fait valoir, s’opposant à un mur : "Alors tu choisis soit un communiqué ou tu pars".
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"Il veut ma tête"Une proposition laissant peu de choix à Delphine Batho, laquelle reconnaît avoir été "sonnée" tout en essayant de "ne pas le montrer". Aussi, celle qui était en charge de l’Ecologie de mai 2012 à juillet 2013 écrit dans son livre : "Je lui dis que je ne démentirai pas mes propos, que je ne partirai pas, qu'il y a un problème sur la place de l'écologie et de la transition énergétique dans les décisions de notre gouvernement, écrit-elle aujourd'hui. [...] Que je voudrais le voir pour en parler directement. Il ne veut rien entendre. La confrontation est dure". Ce à quoi le prédécesseur de Manuel Valls aurait sévèrement lancé: "J'ai compris". "Il veut ma tête", se serait alors dit Delphine Batho.
"C’est moi qui ait été élu le 6 mai"Un peu plus tard, cette dernière aurait été convoquée dans le bureau du président, lequel lui aurait reproché de ne pas l’avoir averti plus tôt de ces critiques – "S’il y a un problème, c’est à moi qu’il fallait en parler. C’est moi qui ait été élu le 6 mai" - et exigé qu’elle trouve un terrain d’entente avec le Premier ministre. "Si vous ne vous mettez pas d’accord, tu sais ce qui se passera. Tu redeviendras députée", l’aurait-il même averti.
Un avertissement qui s’est révélé vain. Delphine Batho et Jean-Marc Ayrault n’ont pas réussi à se mettre d’accord et la ministre a finalement été virée… moins de douze heures après ses déclarations sur la première radio de France.
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