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En voyageant, on se rend compte que certaines coutumes nous paraissent étranges. C'est en fait l'identité d'un pays ou d'une tribu qui s'offre à nous. Planet.fr vous en fait découvrir quelques-unes.

Kenya : un crachat de bienvenue

A sa naissance, après avoir connu une période de confinement, le nouveau-né Massaï est placé dans les bras de toutes les femmes présentes afin qu'elles crachent sur sa tête. Il faut, pour comprendre, oublier le regard occidental qui veut que le crachat soit sale, et plutôt considérer qu'il s'agit d'une véritable bénédiction. L'enfant peut ensuite être touché par tout le reste de la tribu.

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Vénézuela : surtout ne pas être à l'heure

En France, on parle souvent du « quart d'heure parisien » comme délai d'acceptation du retard. Au Vénézuela, cette notion est carrément ritualisée dans les mœurs. En effet, quand on invite quelqu'un et qu'il est à l'heure, cela est interprété soit comme d'une trop grande impatience, soit comme d'un excès de gourmandise. Dans les deux cas, il est préférable d'arriver avec un petit peu de retard.

Norvège : les balais soigneusement cachés

Avant la nuit de noël, les Norvégiens cachent les balais dans les placards. La raison : il y a plusieurs siècles, ils croyaient mordicus que les sorcières sortaient la nuit pour voler leurs balais et s'envoler avec. Pour ne pas risquer de perdre l'objet, les Norvégiens continuent de les dissimuler.

Suède : un bougeoir à 7 branches pour l'Avent

Féérique et mystérieux ! Voilà les deux adjectifs qui viennent à l'esprit quand on arrive devant les fenêtres suédoises en plein mois de décembre. En effet, on peut y voir un immense bougeoir avec de fausses bougies. Cette tradition de mettre une bougie au bord de la fenêtre est ancestrale dans un pays où chaleur et lumière réconfortent pendant l'hiver. Dans les années 1930 un employé de l'usine Philips de Göteborg inventa un système de récupération sans flamme qui allait connaître un fort succès. Dès la première année de mise vente, 2 000 bougeoirs ont été vendus. Chaque année, il s'en vend désormais un million en Suède.

Inde : on jette les bébés du haut d'un temple

Dans l'Etat de Karnataka, en Inde du Sud, des bébés âgés entre 8 mois et deux ans sont lancés depuis le toit d'un temple et rattrapés dans un drap tenu par plusieurs personnes. Ce rituel a pour objectif symbolique de renforcer l'esprit de l'enfant et de le rendre plus courageux face aux épreuves de vie futures. Aussi improbable que cela puisse paraître, aucun accident n'a été répertorié à ce jour.

Hongrie : ne jamais trinquer avec sa bière

Au XIXe siècle, les Hongrois ont tenté de se soulever face aux troupes de l'empire d'Autriche et ce n'est rien de dire que cela n'a pas du tout plu à l'empereur. Son armée a infligé une sévère défaite au peuple hongrois. Pour fêter leur succès, les historiens racontent que les soldats autrichiens ont levé leur pinte de bière et trinqué à la défaite des Hongrois. Depuis, en Hongrie, c'est mal vu de trinquer avec son verre de bière.

Canada : la cérémonie du screech-in

Le rite d'initiation pour devenir un habitant de Terre-Neuve-et-Labrador est peu commun. Sur ce morceau de terre canadien, il faut d'abord boire un shooter de rhum, puis embrasser sur la bouche une morue et répéter une histoire dans le patois de la province. C'est surtout devenu aujourd'hui un moyen convivial de souhaiter la bienvenue aux touristes avec un poisson qui fut pendant des années la raison de voyager des pêcheurs européens.

Corée : ne pas écrire à l'encre rouge

Les Coréens considèrent que cela porte malheur d’écrire le nom d’une personne en rouge car c'est la couleur du sang mais surtout de la mort. Pourquoi de la mort alors que c'est le noir en Occident ? Parce que le nom des défunts est écrit en rouge sur leur tombe. Donc, si vous vous rendez en Corée (il est plus probable que ce soit dans le sud) évitez le stylo rouge de manière générale.Madagascar : trouver ses initiales avant de consommer l'amour

Dans les mariages à tradition hindoue à Madagascar, les initiales du marié sont tatouées au henné quelque part sur le corps de la femme, au milieu de motifs très complexes tatoués sur l'intégralité de des bras et des jambes. Au début de la nuit de noces, le marié doit d'abord retrouver ces initiales avant de pouvoir s'offrir à sa dulcinée.

Les dents de lait sur le toit, en Grèce

Il n'y a pas de petite souris quand un enfant perd une dent en Grèce. Les petits Grecs vont placer leur dent perdu sur le toit de la maison. Cette coutume est censée porter chance et garantir la bonne santé de la future dent.

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