Fin du ticket de caisse : une énième nouvelle date de rentrée en vigueurIstock
La fin de l'impression systématique des tickets de caisse devait entrer en vigueur ce 1er avril. Pourtant, il n'en est toujours rien. Pourquoi cet énième report ? Quelles sont les perspectives quant à une nouvelle date d'entrée en vigueur ? On fait le point.

En 2020 était adoptée la loi "anti-gaspillage et économie circulaire". Entre autres mesures, la loi en question prévoyait la fin de l’impression systématique du ticket de caisse. C’est-à-dire que le ticket ne serait imprimé qu’en cas de demande explicite de la part du client, ou de l’acheteur, comme le rapportent nos confrères du Parisien. L’objectif de cette mesure est de réduire la production inutile de déchets, les tickets de caisse représentant à eux seuls près de 25 millions d’arbres abattus et 18 milliards de litres d’eau consommés par an !

L’entrée en vigueur de cette mesure tarde cependant à s’imposer. En effet, elle devait à l’origine commencer à s’appliquer dès le 1 er janvier 2023. A l’issue d’un premier décalage de l’entrée en vigueur en question, la date fatidique avait été fixée au 1 er avril. A présent, la date a encore été repoussée : un deuxième faux départ donc.

Fin du ticket de caisse : à quand l’entrée en vigueur ?

Selon le cabinet d’Olivia Grégoire, ministre chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, "on considère que le moment n'est pas le bon pour que la mesure entre en vigueur", comme le rapportent nos confrères de Capital. En cause ? Le contexte inflationniste de ces derniers temps : en effet, les discussions avec les associations de consommateurs ou encore la grande distribution ont fait ressortir le fait que de très nombreux Français souhaitaient, d’autant plus à l’heure actuelle, consulter leur ticket à chaque passage en caisse afin de pouvoir vérifier qu’ils aient bien été débités du montant exact.

Le ministère envisage pour le moment deux nouvelles dates d’entrée en vigueur, sans avoir tranché pour l’instant : le 1 er août et le 1 er septembre. Matignon pencherait d’avantage pour la première, stipulant que ce changement coïnciderait en septembre avec les courses de rentrée, ce qui pourrait encore déstabiliser les consommateurs.