Chèque : quel est le montant maximum que vous pouvez régler ?Istock
Rares sont les Français qui payent encore par chèque. Pourtant, c'est un mode de règlement qui présente un certain nombre d'avantages, notamment par rapport à la carte bancaire. Le plafond de paiement en fait partie…

Le saviez-vous ? Tout achat de plus de 1 000 euros ne saurait être réglé en espèces. Il ne s’agit pas d’une impossibilité matérielle, bien évidemment, mais d’un obstacle légal : les billets étant plus difficiles à tracer que les virements ou que les chèques, il n’est pas autorisé de les utiliser pour ce type de folies, rappelle Femme Actuelle sur son site. L'hebdomadaire féminin s’attarde en effet sur les plafonds de paiement propres à chaque mode de règlement… et il n’est pas très complexe d’identifier le grand vainqueur.

A l’inverse de la carte bancaire ou de toute forme de monnaie fiduciaire, le chèque n’est en effet soumis à aucun plafond légal. Seule limite ? La provision du compte en banque à partir duquel l’argent sera prélevé, le chèque en bois pouvant exposer l’émetteur à des poursuites, souligne le Centre d’information et de documentation jeunesse. Sans oublier, bien sûr, la bonne volonté du vendeur qui doit l’encaisser.

Quelles sont les limites du chèque ?

En pratique, certains vendeurs peuvent décider de ne pas accepter les chèques passé un un montant donné. Ce dernier est arbitraire : le choix d’autoriser ou non ce mode de paiement dans l’enceinte de leurs boutiques revient aux enseignes. Ceci étant dit, elles ne sont pas toutes en mesure de le bloquer. Ce n’est vrai que pour les commerces n’appartenant pas à un centre de gestion agréé.

Nombre d’entre eux, pour se prémunir contre les chèques sans provisions, ont tendance à demander des chèques de banque. Ces derniers sont émis directement par le banquier, qui certifie que le compte est approvisionné. Il faut alors adresser une demande écrite à son conseiller en stipulant évidemment les informations de paiement. Le document est ensuite remis à l’intéressé au guichet de sa banque, qui n’a plus qu’à le porter au commerçant.