La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
En novembre 2019, Elisa Pilarski succombait aux morsures d'un ou plusieurs chiens dans une forêt de l'Aisne. Et ce, alors qu'elle promenait le chien de Christophe Ellul, son compagnon. Très rapidement, les forces de l'ordre ont considéré Curtis comme le responsable de la mort de la victime. Toutefois, une chasse à courre organisée au même moment ont rendu les chiens du rallye La Passion suspects à leur tour. Après un an d'enquête, va-t-on enfin connaître le fin mot de l'histoire ?
Les résultats ADN, attendus depuis plusieurs mois, ont conclu que seul l'ADN de Curtis était "présent sur les plaies" d'Elisa Pilarski. En outre, deux vétérinaires ont rendu un rapport concluant que l'animal de la victime était "l'unique auteur des morsures". Alexandre Novion, avocat de Christophe Ellul, ne compte pas en rester là. Contacté par Planet, il affirme qu'une demande de contre-expertise s'impose.
L'incrimination de Curtis se base sur "une analyse tout à fait partielle"
"Ces conclusions sont incomplètes, il y a 62 chiens de la chasse à courre prélevés (...) on a un retour de 33 analyses de prélèvements ADN qui ont été effectués et non pas 62. Il manque un gros quota", affirme l'homme de loi. Selon Alexandre Novion, le rapport se base "sur une analyse tout à fait partielle". Pour cette raison, il compte bien demander de nouvelles expertises.
Par ailleurs, l'avocat évoque le coup de fil qu'Elisa aurait passé à son compagnon avant sa mort. Au téléphone, la femme enceinte aurait déclaré qu'elle se trouvait au milieu de chiens menaçants. "Pourquoi est-ce qu'il aurait menti alors qu'à ce moment-là il ne sait pas qu’il y a une chasse à courre ?", questionne-t-il.