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Le ministre des Transports Philippe Tabarot, fraîchement nommé au sein du gouvernement, est déjà au cœur d'une tempête judiciaire. D’après les informations de Le Monde, une enquête a été ouverte par le Parquet national financier pour “détournement de fonds public” et “prise illégale d'intérêts” à la suite d'un signalement de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) en juillet 2021.
Les faits remontent à la période entre 2018 et 2020, lorsque Philippe Tabarot occupait plusieurs postes liés à la commune du Cannet (Alpes-Maritimes), dirigée auparavant par sa sœur Michèle Tabarot.
Selon les documents consultés par Le Monde, le ministre aurait perçu des salaires cumulés atteignant près de 140 000 euros en 2019.
“Ce poste de “chargé de mission” au GIP touristique et culturel de la ville, Philippe Tabarot ne l’occupait pas à plein temps, mais à 70 %”, précise le Monde. Un emploi qui lui a rapporté 17 997 euros net entre août et novembre 2020, soit près de 4 500 euros par mois. “Avant cela, d’avril 2018 à juillet 2020, il avait été le directeur de ce même GIP. Pour un salaire de 82 473 euros net en 2019, soit près de 6 900 euros par mois”, indique le journal.
“Cette fonction de directeur étant officiellement un 90 %, Philippe Tabarot était au même moment titulaire d’un autre emploi de “chargé de communication” à la mairie du Cannet, rémunéré 15 318 euros net en 2019, soit 1 276 euros par mois.
A ces revenus s’ajoutaient ceux perçus au titre de son mandat au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont il a été le vice-président chargé des transports entre 2015 et 2021, soit environ 40 000 euros net par an. Pour la seule année 2019, le ministre du gouvernement de François Bayrou a déclaré 137 872 euros net de rémunérations diverses”, indique Le Monde.
Le 30 novembre 2022, des perquisitions avaient été menées au domicile du ministre des transports, à la mairie du Cannet et dans les locaux du GIP du Cannet. “Je ne dispose d’aucune information sur le contenu et l’objet de la procédure. Je n’ai en tout état de cause jamais été entendu dans ce cadre”, réagit-il au Monde.
Ces postes suscitent aujourd'hui des interrogations sur leur légalité et leur compatibilité avec ses autres fonctions de la part du Parquet national financier (PNF).