Placé, Cosse... : les ministres cumulards du gouvernementAFP
Si Laurent Fabius a finalement renoncé à cumuler la présidence du Conseil constitutionnel et celle de la COP21, d'autres encore au gouvernement n'ont pas eu ce réflexe.
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Jean-Yves Le Drian

Depuis leur entrée dans le nouveau gouvernement de Manuel Valls jeudi dernier, certains ministres et secrétaires d'Etat sont en position de cumul. Une situation autorisée (car le poste de ministre est un titre et non un mandat) mais qui fait mauvais genre.

Le premier concerné - et pas des moindres - Jean-Yves Le Drian, confirmé au poste de ministre de la Défense alors qu'il avait été élu président du conseil régional de Bretagne. "Dans le contexte actuel, François Hollande n’a pas jugé opportun de changer de ministre de la Défense. Je suis un bon soldat, et donc je reste ministre de la Défense. C'est quelque chose qui se décide entre deux personnes",a expliqué Jean-Yves Le Drian en Bretagne, selon des propos raportés par Ouest France.

Emmanuelle Cosse

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Nommée ministre du Logement, Emmanuelle Cosse a affirmé au lendemain de son entrée au gouvernement qu'elle resterait tout de même conseiller régional d'Ile-de-France, abandonnant toutefois la présidence d'EELV de manière générale et au sein dudit conseil. 

Jean-Vincent Placé

Nommé secrétaire d'Etat en charge de la Réforme de l'Etat, Jean-Vincent Placé a fait savoir qu'il garderait lui aussi son poste de conseiller régional d'ile-de-France. "Je n’ai pas eu une once d’hésitation. Je suis contre le mandat unique. Il est important de conserver un mandat local", a-t-il confié à son arrivée au gouvernement, selon Métronews. En revanche, Jean-Vincent Placé devra renoncer à son poste de sénateur de l'Essonne.

Mathias Fekl

 © AFP

Confirmé à son poste de secrétaire d'Etat en charge du Commerce extérieur, Mathias Fekl a été réélu conseiller régional en décembre 2015 dans la nouvelle région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Il figurait en première place de la liste socialiste du Lot-et-Garonne.