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Que devient Mareva Georges depuis la fin de son règne ?
L’incroyable destin d’une Tahitienne devenue reine de beauté. Mareva Georges, née le 29 mai 1969 dans la ville de Punaauia à Tahiti, est révélée sous les yeux des Français lors de sa participation au concours Miss France. Splendide brune aux yeux verts du haut de son mètre 78, elle représente son île natale en 1990 et réussit l’exploit de décrocher le titre de Miss France 1991.
Une belle consécration pour la Polynésienne, qui n’est alors qu’une jeune étudiante en économie à l’université d’Aix-en-Provence. À 21 ans, Mareva Georges parcourt le monde et fait sensation dans plusieurs concours internationaux durant son année de règne. En mai 1991, la Française se classe neuvième à l’élection de Miss Univers à Las Vegas. Puis en décembre, la candidate se hisse dans le Top 10 à la cérémonie Miss Monde.
Après avoir cédé sa couronne et son écharpe à Linda Hardy, Mareva Georges s’est peu à peu faite discrète en France avant de se tourner vers une carrière internationale. Interrogée dans les pages de Gala ce 12 novembre, la jolie quinquagénaire est revenue sur son parcours. "Après l'élection, je suis allée à New York travailler en étant que mannequin pour l'agence Metropolitain, explique-t-elle à nos confrères. J'avais 21 ans et je me suis rapidement aperçue que ce métier n'était pas en accord avec mon caractère : il faut avoir les dents qui rayent le parquet et ne pas hésiter à écraser les autres. Moi je suis un peu timide, un peu réservée".
Pour autant, Mareva Georges n’a pas souhaité revenir en Métropole et préfère vivre son rêve américain. "Je me suis alors installée à Los Angeles, où j'habite toujours pour m'occuper de tourisme et de la promotion aux États-Unis des îles de Tahiti, d'où je viens". En parallèle à ses activités, l’ancienne ambassadrice a également concrétisé un projet qui lui tenait à cœur. "J'ai créé ma fondation contre les violences sexuelles et domestiques à Tahiti, avec un programme de prévention dans les lycées. Si je me sens plutôt Française ou Américaine ? Dans le fond, je suis avant tout Tahitienne !".
Qui est Paul Marciano, le mari milliardaire de Mareva Georges ?
Épanouie dans sa vie professionnelle, Mareva Georges l’est également dans sa vie privée. Toujours auprès de nos confrères de Gala, Miss France 1991 confirme avoir trouvé l’amour outre-Atlantique. "C'est aussi à Los Angeles que j'ai rencontré mon mari, Paul Marciano". Si son nom ne vous dit rien, sachez que cet homme d’affaires de 68 ans, né au Maroc et élevé à Marseille dans une famille de rabbins, est le cofondateur de la luxueuse marque Guess.
Un business juteux et florissant dans l’empire de la mode permettant à l’entrepreneur et ses frères d’être milliardaire. D’après un article de Worldtempus, la fortune du groupe s’élevait à quelque 4,2 milliards de dollars à la Bourse de New York, pour un chiffre d’affaires de 2,1 milliards de dollars en 2011.
Mareva Georges et Paul Marciano filent le parfait amour et fondent leur famille, avec la naissance de leur deux enfants Ryan (en 2005) et Gia (en 2012). Enfin, ils se marient sur l’île de Bora Bora en Polynésie française en 2016.
Ces autres Miss célèbres dans la famille de Mareva Georges
Le concours Miss France semble être une affaire de famille pour Mareva George. Avant d’être élue la plus belle femme de l’Hexagone en 1991, sa tante Edna Tepava a été la première Tahitienne à porter la couronne tant convoitée et devenait Miss France 1974.
Une tradition familiale perpétrée récemment par une autre beauté du Pacifique avec Vaimalama Chaves. Élue Miss France 2019, la sublime chanteuse et mannequin n’est autre que la cousine de Mareva Georges. Présente lors du sacre de la jeune femme il y a deux ans au Zénith de Lille, elle n’a pas caché sa joie et son émotion. "C’est une immense fierté. Pour les Polynésiens et pour tous les Français… Vaimalama, a perdu 30 kilos pour devenir Miss France. Ça a été un réel défi pour elle. Elle s’est battue et elle y est arrivée !".
Très proche de sa célèbre cousine, Mareva Georges avoue avoir joué un rôle clef dans sa préparation. "Elle m’a dit 'j’ai peur ! Mes fesses, mes rondeurs' et moi je lui ai dit : 'c’est ton âme qui est importante. Tu n’es peut-être pas la femme parfaite, mais si ton âme est bonne, si tu es bienveillante, honnête, tu pourrais gagner Miss France. N’aie pas peur d’assumer tes rondeurs… ", a-t-elle ajouté, comme l'ont rapporté nos confrères de Gala.