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Chaque année, la même angoisse revient : va-t-on suffoquer sous les vagues de chaleur ? L’été 2025 n’échappe pas à la règle. Si l’on en croit les premières tendances saisonnières, les températures devraient une nouvelle fois être supérieures aux normales de saison. Mais attention : un été chaud ne veut pas forcément dire un été sec. Des orages récurrents pourraient venir brouiller les pistes.
Selon les dernières prévisions de La Chaîne Météo, les mois de juin et juillet devraient connaître des anomalies positives de température allant de +1 à +2 °C par rapport aux normales saisonnières.Météo-France confirme cette tendance, avec un scénario dominant qui penche très nettement en faveur d’un été plus chaud que la moyenne, aussi bien sur l’ensemble de l’Hexagone que dans le bassin méditerranéen. Cette surchauffe pourrait se traduire par des pics de chaleur réguliers, sans pour autant entraîner systématiquement des canicules longues comme celles connues en 2022.
Malgré cette chaleur annoncée, les experts ne prévoient pas forcément un été très sec. Au contraire, la dynamique atmosphérique actuelle laisse envisager des épisodes orageux fréquents, notamment dans le Sud-Ouest et l’Est du pays. Ces orages, parfois violents, devraient être réguliers entre fin juin et début août. Pour autant, Météo-France joue la carte de la prudence : à l’échelle nationale, aucun scénario franchement sec ou franchement humide ne semble se dégager. Tout dépendra des dépressions atlantiques et de leur fréquence.
Juin devrait être le mois de l’installation de la chaleur, avec des valeurs dépassant les normales de +1 à +1,5 °C. Il pourrait être marqué par une alternance entre chaleur estivale et orages parfois violents. Juillet, quant à lui, s’annonce comme le mois le plus chaud de l’été, avec des pics potentiels de canicule, notamment dans le sud du pays. Août, enfin, pourrait offrir une forme de répit, avec des températures toujours supérieures à la normale, mais dans des proportions moindres (+0,4 °C prévus).
Si l’été 2025 confirme les tendances annoncées, il faudra s’attendre à une saison particulièrement chaude, mais pas extrême. L’alternance entre séquences chaudes et épisodes orageux pourrait limiter les risques de sécheresse prolongée. Pour les vacanciers, les agriculteurs ou les professionnels exposés à la météo, rester à l’écoute des bulletins régionaux sera essentiel pour s’adapter en temps réel. Une chose est sûre : mieux vaudra prévoir à la fois les lunettes de soleil... et le parapluie.