
Le profil d’Owen L., principal suspect dans le meurtre de Louise, 11 ans, se précise. Décrit comme un jeune homme violent et difficile à vivre, il évoluait pourtant dans une famille perçue comme "sans...
Plus de 100 personnes se sont mobilisées. Le dimanche 12 janvier 2025, dans le Royans (Drôme), des volontaires ont répondu à l’appel des proches de Caroline Calmels, mère de famille qui n’a pas donné de nouvelles depuis le 6 janvier, jour où ses proches ont signalé sa disparition. La voiture de cette diététicienne de 42 ans qui vit à Rochefort-Samson (26) a été retrouvée à une trentaine de kilomètres de là, sur le parking du belvédère de Saint-Laurent-en-Royans.
La gendarmerie de la Drôme a déployé des moyens de recherches d’envergure pendant 72 heures avec un hélicoptère, un drône ainsi qu’une brigade cynophile. Ils ont exploré les falaises de Combe Laval. Sans succès. Le mercredi 8 janvier, un appel à témoins a en outre été diffusé.
Dimanche 12 janvier, une centaine de personnes bénévoles encadrées par la gendarmerie ont fouillé le secteur à proximité du lieu où a été retrouvé la Polo Volkswagen de Caroline Calmel. Ils ont exploré les bois alentours, les cabanes, les anfractuosités… Aucune trace de la disparue n’a pu être détectée. “Tant qu'il n'y a pas de corps, il y a un espoir'”, a assuré Jean-Christophe Calmel, son frère, cité par Ici (ex-France-Bleu). Ce dernier a confié son point de vue sur certaines hypothèses qu’il écarte, en particulier celle d’un suicide : “je ne vois pas ma sœur mettre fin à ses jours sans laisser un mot pour ses enfants.” Sur le réseau social Facebook, ce dernier a publié dans la soirée du 12 janvier un message de remerciement à l’égard des personnes venues en nombre pour tenter de retrouver sa sœur. “Nous envisageons de nouvelles recherches samedi prochain, pour cela je recense une vingtaine de très bons marcheurs/grimpeurs pour explorer une zone difficile”, précise-t-il dans cette annonce. Chaque année quelque 11 000 disparitions sont jugées inquiétantes, selon des données de la Gendarmerie nationale datant de 2018. Les cas sont jugés comme tels lorsqu’il s’agit de mineurs, de majeurs protégés (sous tutelle, curatelle ou protection de sauvegarde par la justice, ou bien si les circonstances peuvent laisser penser qu’un ou une adulte se trouve en danger. Plusieurs critères sont retenus tels que le fait d’être parti avec ou sans ses affaires personnelles, d’avoir laissé une ou des lettres d’adieu, ou bien encore en cas de suspicion de radicalisation. Il appartient au procureur de la République d’apprécier si un caractère “inquiétant” entre ou non en jeu. Si c’est le cas, la personne est inscrite au “fichier des personnes recherchée”. Ensuite, des dispositifs employant divers outils technologiques peuvent alors être déployés tels que des caméras thermiques ou encore des drones. Ceux employés par les gendarmes peuvent survoler des zones impossibles ou difficiles d’accès par des enquêteurs sur place. Des membres spécialisés des forces de l’ordre sont parfois sollicités, par exemple des plongeurs afin de sonder des points d’eau.L'espoir des proches
Grimpeurs recherchés pour une nouvelle battue
Des milliers de disparitions