Cyril Hanouna vraiment intéressé par la présidentielle de 2022 ? Ces indices qui le prouvent !AFP
Depuis février dernier, une rumeur laisse penser que Cyril Hanouna envisagerait de se présenter à la présidentielle de 2022. Si l'animateur de C8 s'est déjà exprimé sur le sujet, certains indices montrent qu'il aimerait bien faire de l'ombre à Emmanuel Macron.
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Cyril Hanouna compte-t-il se présenter en 2022 ?

Cyril Hanouna futur candidat à l’élection présidentielle ? Simple fantasme ou réelle ambition, l’animateur de C8 reste pour autant au cœur de l’actualité. Depuis quelque temps, une rumeur persiste à propos d’une potentielle candidature à la prochaine élection présidentielle en 2022.

Un supposé adversaire qui inquièterait vraisemblablement les conseillers d’Emmanuel Macron, craignant la montée d’une figure outsider (comme Coluche en 1981) qui pourrait perturber les plans du président de la République. Ce n’est pas la première fois qu’une telle hypothèse agite l’opinion publique. Le 11 février dernier, à la suite d’un reportage diffusé sur BFMTV, Cyril Hanouna assurait dans Morandini Live qu’il n’envisageait pas de se présenter aux prochaines élections présidentielles.

"Je n'ai pas du tout pensé à cette candidature. Je n'ai aucune intention, ni prétention là-dessus", avait-il assuré face à Jean-Marc Morandini. "Sur les réseaux sociaux, je vois beaucoup de gens dire 'oui, Cyril est-ce que tu vas te présenter en 2022 ?'" Il est vrai que face à cet engouement, beaucoup d’internautes avaient relayé l’hashtag #Hanouna2022, devenant l’un des sujets les plus discutés sur le réseau social. "Ce sont plus les gens sur les réseaux sociaux, les téléspectateurs qui pensent à ça que moi".

Réfutant toute idée de candidature, l’animateur-producteur de 45 ans campait sur ses positions. "Aujourd'hui, je suis très heureux dans ce que je fais. Si je peux aider les gens avec mes émissions, je le ferai", s'est-il justifié. "Ce que je voulais, c'est faire avancer le débat, qu'il n'y ait plus de communautarisme, que les gens puissent discuter ensemble (...) J'essaye d'être le trait d'union entre le pouvoir et les gens qui ne peuvent pas s'exprimer".

"Hanouna 2022" : cette troublante marque déposée à l’INPI

Pourtant, Cyril Hanouna est plus malin qu’il en a l’air. D’après les informations de Capital ce mercredi 27 mai, le présentateur de Touche pas à mon poste n’a pas perdu de temps pour réfléchir à une potentielle campagne. Le même jour où a été diffusé le reportage de BFM TV, il a chargé son avocat Stéphane Hasbanian de faire un dépôt de marque à l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI).

Comme en témoigne le tweet d’un internaute (en haut de la page), la marque "Hanouna 2022" a été déposée par le biais de son conseiller parisien, motivé par  l’engouement de certains "fanzouses" (sa communauté, NDLR) sur les réseaux sociaux. En faisant enregistrer cette marque, l’animateur du jeu À prendre ou à laisser s’approprie le monopole de l’exploitation commerciale.

Une manœuvre bien réfléchie qui permet à Cyril Hanouna d’éviter qu’aucun individu s’empare de sa marque à d’autres fins d'exploitation. Pour autant, comme l’indique le site Capital, le trublion de C8 devra attendre quatre mois avant que sa demande de dépôt soit validée par l’INPI.

L’animateur de C8 plébiscité par les classes populaires

Figure phare du petit écran, Cyril Hanouna mise sur sa popularité pour attirer chaque jour des millions de téléspectateurs. Une tribune audiovisuelle où les classes populaires peuvent se retrouver, notamment grâce à l’émission Balance ton post, diffusée sur C8. Des gilets jaunes à la grève des cheminots fin 2019, sans oublier la crise sanitaire actuelle, l’animateur de C8 veut donner la parole à chacun des témoins du quotidien.

Une proximité avec le public qui a attiré l’attention de l'entourage d'Emmanuel Macron. À plusieurs reprises, des membres du gouvernement ont été invités à débattre avec les chroniqueurs et des anonymes sur le plateau de C8. Comme la secrétaire d'État à l’égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa, ou encore le ministre des transports Jean-Baptiste Djebbari en décembre dernier.