
La Banque de France a annoncé la baisse de la fraude aux moyens de paiement au premier semestre 2024. Mais la prudence reste de mise. Voici quelques astuces pour ne pas vous faire avoir.
“Des économies sur le dos des plus fragiles”. C’est ce que dénonce l’association de consommateurs Cnafal ce jeudi 16 janvier après l’annonce de la nouvelle ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin la veille, de vouloir “réduire la voilure sur le chèque énergie” sur BFMTV. Selon elle, le pays est sorti de la crise du Covid et de son “choc inflationniste”.
Distribué depuis 2018, ce coup de pouce du gouvernementbénéficie à plus de 5,7 millions de Français modestes et varie de 48 à 277 euros en fonction des revenus et de la composition des foyers. Il peut servir à payer l’électricité, le gaz, le bois de chauffage ou le fioul.
“Le chèque énergie est un enjeu de pouvoir d'achat important pour les ménages précaires et très précaires, et force est de constater qu'il compense de moins en moins (...) l'augmentation des factures d'énergie”, a expliqué le Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal) dans un communiqué. Elle accuse le gouvernement de réaliser “des économies sur le dos des plus fragiles”.
En effet, l’association précise que les premiers bénéficiaires de cette aide se concentrent dans “les deux premiers déciles de la population” soient “ceux qui vivent sous le seuil de pauvreté”. De plus, la Cnafal indique que 500 000 ménages éligibles n'ont pas encore reçu cette aide en 2024, en raison d'un oubli lors du premier envoi automatique en avril 2024.
Pour l’heure, le gouvernement n’a pas apporté plus de précisions sur les changements de la formule. Voici le revenu fiscal de référence 2022 (sur l’avis d'imposition 2023) à ne pas dépasser pour être éligible au chèque énergie en fonction de votre situation.