Ce mercredi 2 octobre, devant les députés de la commission des Lois, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a évoqué les grandes lignes de sa politique dont un volet sur l’immigration.
Un récit de six heures face aux enquêteurs qui fait froid dans le dos. Dans la nuit du 16 au 17 février, Hubert Caouissin a assassiné son beau-frère, Pascal Troadec, sa femme, Brigitte, et leurs deux enfants, Sébastien et Charlotte, à leur domicile dans la ville d'Orvault, en Loire-Atlantique. Après plusieurs semaines, il a finalement été arrêté, faisant rapidement ses aveux aux enquêteurs. Une confession que le Télégramme a rapportée.
Le 16 février, il est arrivé vers 22h au domicile des Troadec, muni d’un stéthoscope, dans le but de les espionner et d’obtenir des indices sur le fameux trésor, à l'origine du conflit qui déchirait la famille depuis plusieurs années. Par la porte d’entrée laissée ouverte par Brigitte qui avait appelé le chat, il est entré dans la maison vers 23h30, se cachant dans la buanderie alors que les quatre membres de la famille dormaient à l’étage.
Il a violemment frappé le couple avec le pied de biche
D'après Hubert Caouissin, il aurait réveillé Pascal et sa femme qui seraient alors descendus. Le ton est rapidement monté entre les deux hommes. Se déplaçant vers le garage, ils en sont venus aux mains. Pendant l'altercation, le père de famille aurait attrapé un pied de biche que Hubert aurait réussi à récupérer. Il a déclaré avoir ensuite violemment frappé le couple avec l'objet en métal, sans les tuer.
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Alertés par le bruit, les deux enfants seraient descendus à leur tour. Hubert Caouissin a raconté avoir frappé son neveu en pleine tête et avoir suivi Charlotte jusqu’à sa chambre où il l'a battue à mort avec le pied de biche. Il s'en est ensuite pris à son beau-frère, qui est mort sous ses coups lui aussi. Il aurait alors suivi Brigitte dans la salle de bain où elle s’était réfugiée. La mère de famille a tenté de fermer la porte et de résister, mais Hubert Caouissin a fini par reprendre le dessus, tuant le dernier membre de la famille Troadec encore en vie.
Méthodiquement, il a tenté de faire disparaître les corps
Après avoir passé la nuit dans le lit de son neveu, il est reparti au petit matin vers la ferme où il habitait avec sa compagne Lydie dans le Finistère. Accompagnée par cette dernière, il est revenu à Orvault pour nettoyer de fond en comble la maison et ramener les corps dans leur maison, désormais connue comme "la ferme de l’horreur". C’est là, dans une dépendance, qu’il aurait démembré les quatre corps.
Méthodiquement, il a tenté de faire disparaître les dépouilles, d’abord en brûlant une partie dans le chauffage central à bois de la ferme puis en enterrant dans les marécages et en dispersant une autre partie sur le terrain de 27 hectares autour de la ferme. Aujourd’hui, après plusieurs semaines de recherche et malgré les ressources déployées, les enquêteurs n’ont pas encore retrouvé toutes les parties des corps, tout comme l'arme du crime, le pied de biche que Hubert Caouissin a déclaré avoir jeté dans la rade de Brest.
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