Week-end de trois jours généralisé : quels sont les résultats des pays qui l'ont testé ? getty
La semaine en quatre jours de travail fait des émules, en France et dans d'autres pays. Mais ce concept plaît-il vraiment à tout le monde ? Voici les premiers résultats des expérimentations.

Les fonctionnaires sont invités à s’y mettre. Gabriel Attal a annoncé le 27 mars une expérimentation visant à réduire le nombre de jours travaillés par semaine, qui passeraient à 4 au lieu de 5 pour les agents à temps plein, mais sans réduire le temps de travail ni le salaire pour autant. Autrement dit, au lieu de travailler entre 35 et 40 heures du lundi au vendredi, il s’agirait par exemple de le faire du lundi au jeudi, avec des plages horaires plus étendues, et donc, de bénéficier éventuellementn d’un week-end de trois jours.

Ratp, Lidl, Transdev…

Ce concept de semaine « en quatre jours »(plutôt que « de quatre » jours qui renverrait davantage à une réduction du temps de travail), se répand. De plus en plus d’entreprises se disent en effet intéressées par cette formule qui permettrait de concilier vie de famille et travail.

Le magazine Capital dresse une liste d’entreprises françaises et d’organisations ayant adopté ou du moins testé ce concept : « RATP, Caisse nationale d’assurance vieillesse, Transdev, Lidl, métropole de Lyon, métropole de Strasbourg ». Une solution qui fera des émules ?

Un « flop » en Belgique

Dans le reste de l’Europe, d’autres pays connaissent un débat évolution similaire. Un projet pilote a ainsi été lancé dans 45 entrep rises allemandes, note Euronews. La Belgique a même été le premier pays européen a légiférer sur la question, sans grand succès, comme le détaille le journal belge L’Écho.

A l’inverse, toujours selon Euronews, les tests menés en I slande, pays pionnier en la matière indiquents une réduction du stress chez les employés, un « meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle » et moins de burnout. Mais point important, contrairement aux premiers tests en France : cela s’accompagne de réduction du nombre d’heures travaillées.