Retraite : 7 bonnes raisons de retarder son départ
Pour l'heure, l'âge légal de départ à la retraite reste fixé à 62 ans, mais certains Français vont au-delà. Travailler un peu plus offrent en effet de nombreux avantages, dans sa vie active comme pour sa retraite. Voici lesquels.

Reculer pour mieux sauter ? En matière de retraite, il n'y a pas un dossier semblable à un autre, tant il dépend de votre vie professionnelle, mais aussi personnelle et des envies que vous avez pour ce nouveau chapitre. Certains attendent impatiemment l'âge légal de départ pour partir sans se retourner, même s'ils n'ont pas cotisé tous les trimestres nécessaires au taux-plein. D'autres, au contraire, retardent un peu plus l'échéance pour atteindre cet objectif ou pour augmenter leur pension de retraite. 

Départ à la retraite : qui devra travailler jusqu'à 65 ans ?

Avec la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron, les choses pourraient être amenées à changer. En effet, Elisabeth Borne a commencé à dévoiler ses cartes, annonçant que la première génération concernée par la loi serait celle de l'année 1961. Tous les Français qui pouvaient partir à la retraite à 62 ans, âge légal avant la réforme, devront travailler quelques mois de plus, peut-être quatre pour que la limite de 65 ans soit atteinte à la génération 1969.

Pour l'heure, on ne sait pas encore qui pourra être exempté de ces années supplémentaires, mais certaines professions n'y échapperont pas, a expliqué le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Interrogé par France Info ce mardi 6 décembre, il a expliqué : "Il est évident que les agents du ministère de l'Intérieur seront concernés pour travailler comme tous les Français un peu plus. J'en suis un partisan".  "On verra ce qu'annoncera madame la Première ministre, mais il n'est pas question que les policiers, les gendarmes, les pompiers, fassent autrement que le reste des Français", ajoute-t-il auprès de la radio. 

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Si le nouvel âge de départ est fixé à 65 ans, qu'en sera-t-il de celui de la fin de la décote ? Elisabeth Borne a évoqué la limite de 67 ans, en place actuellement, pour une retraite automatique à taux-plein. Actuellement, entre 62 ans et 67 ans, même le taux-plein atteint, il est possible de continuer à travailler en France. Si beaucoup s'y refusent, d'autres hésitent à sauter le pas, attirés notamment par les avantages qu'offrent quelques mois ou quelques années supplémentaires. Voici lesquels.

Pour échapper au malus de l'Agirc-Arrco

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Pour échapper au malus de l'Agirc-Arrco

Les personnes nées à compter du 1er janvier 1957 sont soumises au coefficient de solidarité. Si vous demandez votre retraite dès le taux plein atteint, vous écoperez d'une minoration de 10% sur votre retraite complémentaire, pendant trois ans et au plus tard jusqu'à vos 67 ans. Pour ne pas subir le coefficient de solidarité, vous devez décaler votre départ à la retraite d'un an.

Vous pouvez également bénéficier d'un bonus sur votre retraite complémentaire, si vous décalez un peu plus votre date de départ : 

- Vous décalez de 2 ans : un bonus de 10%

- Vous décalez de 3 ans : un bonnus de 20%

- Vous décalez de 4 ans : un bonus de 30%

Pour bénéficier d'un bonus sur votre retraite complémentaire

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Pour bénéficier d'un bonus sur votre retraite complémentaire

Vous pouvez également bénéficier d'un bonus sur votre retraite complémentaire, si vous décalez un peu plus votre date de départ : 

- Vous décalez de 2 ans : un bonus de 10%

- Vous décalez de 3 ans : un bonnus de 20%

- Vous décalez de 4 ans : un bonus de 30%

Pour augmenter sa pension

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Pour augmenter sa pension

Travailler plus, pour gagner plus à la retraite. Si vous continuez votre activité après avoir atteint le taux-plein, alors votre pension est majorée de 1,25% par trimestre. Cette surcote est appliquée pendant tout le versement de votre pension, donc à vie.

Pour continuer à bénéficier du chômage

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Pour continuer à bénéficier du chômage

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