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L'année 2014 a commencé fort avec l'éclatement de l'affaire Hollande-Gayet, un véritable vaudeville dans les plus hautes sphères de l'Etat. D'autres ont ensuite suivi. Planet.fr revient dessus.
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Affaire Hollande-Gayet : du jamais vu sous la Ve République

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Fin janvier, Closer a provoqué un véritable séisme en publiant des photos de François Hollande à scooter au pied de l’appartement parisien de Julie Gayet. Un véritable raz-de-marée qui a non seulement braqué les projecteurs sur les infidélités présumées du président et conduit à sa rupture à Valérie Trierweiler, mais également invité les Français au cœur de la vie privée du chef de l’Etat.

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Et l’affaire ne s’est pas arrêtée là puisque les Français ont ensuite assisté au spectacle de la rupture entre le locataire de l’Elysée et l’ex-Première dame. Ils ont également eu droit au grand déballage de leurs sept années de relation, anecdotes plus ou moins croustillantes à l’appui, dans le livre écrit par Valérie Trierweiler. Et s’il semblerait que certains aient apprécié car le livre est un best-seller.

Thomas Thévenoud et sa "phobie administrative"

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Jamais auparavant une personnalité politique ayant des problèmes de conformités avec le fisc n’avait invoqué une telle excuse. Il y a quelques mois, Thomas Thévenoud a été débarqué du gouvernement, contraint d’abandonner son poste de secrétaire d’Etat au Commerce extérieur après que l’on a découvert qu’il n’avait pas payé ses impôts pendant trois ans. Au cœur d’un scandale, celui dont l’ascension avait jusqu’alors été fulgurante avait notamment mis en avant le fait qu’il était un "contribuable négligent" qui souffrait d’une "phobie administrative". Un argument qui n’avait pas vraiment convaincu et même donné lieu à de vives réactions.

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L’affaire Jouyet-Fillon : un complot présumé contre Nicolas Sarkozy

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En novembre, Le Monde révélait qu’au printemps dernier l’ancien Premier ministre François Fillon aurait proposé un déjeuner un peu particulier au secrétaire général de l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet. L’ex-chef du gouvernement lui aurait notamment demandé de "taper vite" sur Nicolas Sarkozy. En d’autres termes, un membre de l’opposition aurait demandé de l’aide à un membre de la majorité pour faire tomber "le champion de la droite". Son objectif présumé : accélérer les procédures judiciaires qui visent Nicolas Sarkozy pour empêcher son grand retour en politique. Des intentions que dément formellement François Filon, lequel a porté plainte contre les deux journalistes à l’origine de ces informations.

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L’affaire Kader Arif, le Bygmalion du PS ?

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L’affaire Kader Arif est une affaire de gros sous qui a secoué la majorité en novembre dernier. Soupçonné d’avoir favorisé des membres de sa famille, notamment dans l’attribution de marchés publics en Midi-Pyrénées, l’ancien ministre délégué aux Anciens combattants a remis sa démission au président François Hollande. Une affaire qui, par certains points rappelle l’affaire Bygmalion qui ébranle l’UMP depuis quelques mois. En effet, il est là aussi question d’une société d’évènementiel, d’un ténor qui aurait privilégié ses proches et de la campagne présidentielle de 2012.

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L’affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy

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Cette affaire a éclaté en 2013 mais a connu plusieurs rebondissements cette année. Le plus marquant d’entre eux : la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour corruption. Dans cette affaire, l’ancien président de la République est soupçonné d’avoir, aidé de son avocat Me Thierry Herzog, essayé d’obtenir illégalement des informations auprès d’un juge, Gilbert Azibert, concernant l’avancée de l’enquête portant sur l’affaire Bettencourt.

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