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D'après "Marianne", le président de la République a demandé à ses proches de surveiller plusieurs de ses ministres issus de la société civile.

Certains ministres ne le savent pas, mais ils sont surveillés... En effet, d'après Marianne, Emmanuel Macron a placé plusieurs ministres issus de la société civile sous surveillance de ses proches.

Une stratégie qui illustrerait la conception "jupitérienne" du pouvoir du président de la République. D'après le magazine, "plusieurs membres du gouvernement se sont en effet vu imposer un certain nombre de noms au moment de leur nomination. Parmi eux, beaucoup de fidèles macronistes." De quoi permettre au chef de l'Etat d'avoir un oeil sur certains ministres de ce gouvernement hétéroclite. 

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Des intermédiaires faisant parfois office de "ministres bis"

Ces collaborateurs feraient même parfois office de véritables "ministres bis", indique le magazine, qui prend pour exemple le cas de Françoise Nyssen, ministre de la Culture : sans expérience politique avant sa nomination, Emmanuel Macron lui a demandé de prendre Marc Schwartz en tant que directeur de cabinet. Or, ce conseiller à la Cour des comptes n'est autre que "le coordinateur et principal cerveau du programme culturel du président".

Un exemple parmi tant d'autres. Même le Premier ministre Edouard Philippe est concerné. En off, un ministre s'inquiète même d'une " prise de contrôle " des ministères et de Matignon par l'Elysée.

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