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abacapressAgnès Pannier-Runacher, Stanislas Guerini… Depuis le 11 janvier dernier, date à laquelle Gabriel Attal présentait ce fameux " pack resserré" de quatorze ministres à la tête, pour certains, de méga-portefeuilles; plusieurs personnalités attendent toujours la nomination d’une seconde série de ministres délégués.
"J’ai des ministres qui n’ont pas été appelés et qui commencent à flipper.", glisse un proche d’Emmanuel Macron au Parisien. Une confidence qui en dit long sur l’état de fébrilité actuel. Cette seconde série de nomination, ou "remaniement 2" est la promesse, pour les recalés ou non promus, d’avoir une seconde chance lors d’ une autre vague de nominations. Les noms tomberont aux tout premiers jours de février, juste après la très attendue déclaration de politique générale du Premier ministre. Une attente interminable pour les personnalités concernées.
Une attente qui ne pose pas le moindre problème à Gabriel Attal. " Il assume de se donner le temps, de faire un peu différemment avant de nommer les ministres délégués et secrétaires d’État. D’autant que le cahier des charges du couple exécutif est dense : respecter la parité, les équilibres politiques avec les partenaires de la majorité, et tenir la promesse de ne pas dépasser les 30 membres, contre 41 auparavant. Soit, au mieux, une quinzaine de postes encore à pourvoir… et au moins une dizaine qui seront tout simplement supprimés, revient Le Parisien.
Ainsi, plusieurs ministères sont encore en attente d’une autorité attitrée. C’est le cas des Transports, de la Fonction publique, des Outre-Mer, du Logement des Comptes publics, ou encore de la Santé.
Cette nouvelle vague de nomination devrait concerner plusieurs personnalités majeures du précédent gouvernement d’Elisabeth Borne.
Enlisé dans la crise des agriculteurs et concentré sur la préparation de sa déclaration de politique générale, Attal reste pour l'instant très discret sur ses préférences,comme Emmanuel Macron. abriel Attal a reçu en début de semaine le patron d’Horizons Édouard Philippe à Matignon. Ils se sont revus le lendemain, avec Emmanuel Macron à l’Élysée, en présence cette fois-ci de l’allié MoDem François Bayrou, révèle également nos confères du Parisien. Pour le moment, sur les trois sortants, seul Christophe Béchu (Transition écologique) a été reconduit. Le maire du Havre pousserait pour la nomination de la députée Naïma Moutchou.Le maire de Pau, qui comptait quatre ministres dans l’équipe Borne, est lui aussi sur ses gardes. Il a pu sauver in extremis Marc Fesneau (Agriculture), lors de la première vague. Pour la seconde, le nom du député Bruno Millienne figure parmi les potentiels entrants. Beaucoup d'anciens de l 'équipe Borne restent également pressentis, d'autres au contraire ne se font plus d'illusions... À ce stade, toutefois, certains les jeux sont déjà faits pour certains... À commencer par l’ancien porte-parole Olivier Véran, mais aussi Clément Beaune (Transports). D’autres ont, au contraire, reçu quelques garanties du président de la République lui-même, comme Stanislas Guerini à la Fonction publique. Agnès Pannier-Runacher devrait pour sa part atterrir à la Santé. Pour Bercy, tout reste encore à décider. La raison ? Une bataille sans mercis en coulisse. Celle pour le secrétariat d’État à l’Énergie. Le nom de Roland Lescure a été évoqué à plusieurs reprises . " Mais Bruno Le Maire a été agacé de lire dans la presse que Roland aurait été envisagé pour Matignon ", raconte un conseiller au fait des tractations du moment a u Parisien. Résultat, d’autres hypothèses circulent pour ce portefeuille, notamment les députés Renaissance Maud Bregeon, Charles Rodwell ou Charles Sitzenstuhl, détaille le journal. Et ce ne sont pas les seuls noms qui circulent... Aux Sports : le président de la commission des Lois Sacha Houlié est pour sa part fortement pressenti pour seconder Amélie Oudéa-Castéra. Il pourrait également récupérer la Jeunesse. Quant à l’Intérieur, l’hypothèse d’un ministre délégué à l’Immigration, pour seconder Gérald Darmanin, fait sérieusement son chemin. Le député Florent Boudié, rapporteur général du projet de loi sur l’immigration, est donné favori et aurait le soutien du ministre de l’Intérieur. "On aura aussi des figures de la société civile", glisse un proche de Gabriel Attal. Ces derniers jours, le nom de la navigatrice Maud Fontenoy a d’ailleurs plusieurs fois circulé. Selon les informations du Parisien, elle a même été reçue par le Premier ministre, à Matignon et en toute discrétion, la veille de l’annonce du premier gouvernement…Plus que quelques jours avant la fin du suspense..Édouard Philippe et François Bayrou aux aguets
Certains ont des garanties d'autres non
Des noms de figures de la société civile circulent
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