Depuis huit mois, Alain, bientôt 80 ans ne comprend pas. Il ne reçoit plus sa pension... Et sa vie est devenue un cauchemar. L'administration a tout simplement inversé son dossier avec un homonyme décédé.
La menace de Nicolas Sarkozy de quitter l'espace Schengen pour mieux protéger les frontières françaises n'a pas plu eu Parlement européen. Lors des débats de mardi, Guy Verhofstadt, ancien Premier ministre belge et chef du groupe des libéraux, s'est d'ailleurs montré perdu : "Qui est en fait le candidat de l'extrême droite ? Est-ce que c'est Le Pen, ou est-ce que c'est Sarkozy ?".
Pour lui, Nicolas Sarkozy ne parlait là qu'en tant que candidat à la présidentielle : "C'est du jamais vu ! Un président en exercice qui utilise ce langage !".
Des contrôles pour se rendre de Bruxelles à Strasbourg ?De son côté, Hannes Swoboda, l'Autrichien à la tête du groupe Socialiste et Démocrate, a sorti son passeport et rappelé avec humour que les élus européens devraient alors passer des contrôles aux douanes pour se rendre au siège du Parlement européen, à Strasbourg.
Les discours très à droite du président surprennent de plus en plus à l'étranger. Mardi dernier, le quotidien américain The Wall Street Journal n'hésitait d'ailleurs pas à appeler le chef de l'Etat "Nicolas Le Pen"...