AFP
La ministre de l'Ecologie l'a clairement annoncé dimanche. Elle ne sera pas candidate à la prochaine élection présidentielle. "Ce n'est plus ma perspective", a-t-elle assuré.

A trois ans de la prochaine élection présidentielle, Ségolène Royal sait déjà ce qu’elle a l’intention de faire. Celle qui a perdu la course à l’Elysée en 2007 face à Nicolas Sarkozy l’a même annoncé dimanche. "Ce n’est plus mon timing, ça ne correspond plus à mon engagement ni ce que je me sens capable de faire pour continuer à être utile", a expliqué celle qui est aujourd’hui en charge de l’Ecologie. "La cause de l'environnement continuera à être mon combat, mais pas sous une forme électorale", a-t-elle poursuivi.

A lire aussi -Royal se fait remonter les bretelles par Bartolone pour un tweet

"Il faut savoir arrêter à un moment la politique"Forte d’avoir pu revenir sur le devant de la scène politique en intégrant le gouvernement en mars dernier, Ségolène Royal a également insisté sur l’attrait de ses nouvelles fonctions. La présidentielle de 2017 "n’est pas dans mes perspectives, parce que je suis engagée aujourd’hui dans un chantier majeur qui me passionne", a-t-elle confié. Et celle-ci d’ajouter, comme pour enfoncer le clou et dissiper tout doute quant à ses intentions pour la prochaine course à l’Elysée : "Il faut savoir arrêter à un moment la politique, au sens (de) la politique électorale, et avoir la capacité de la continuer sous d'autres formes d'engagements ; ma forme d'engagement, c'est l'environnement, l'équilibre de la planète. Quand je ne serai plus ministre, c'est dans ce sens-là, plus associatif, que je m'engagerai".

A lire aussi -"Ségolène Royal et François Hollande travaillent en toute confiance"

Les Français ont une meilleure image d’elleUne décision qui devrait contenter une majorité de Français. Seuls 22% souhaiteraient en effet qu’elle brigue l’Elysée une nouvelle fois, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien paru dimanche. Notons toutefois que la Dame du Poitou est parvenue à redorer son blason auprès des électeurs. Moins d’un Français sur deux (42%) pense désormais qu’elle est incontrôlable, contre 57% l’an dernier, selon cette même étude.