AFP
Le patron de la République en Marche a surpris tout le monde au micro de RTL. Christophe Castaner a évoqué une époque où les femmes en France "portaient le voile catholique".

Christophe Castaner est venu rebondir lundi matin sur les ondes de RTL sur la prestation d’Emmanuel Macron donnée la veille face à Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin. L’ancien porte-parole de l’Elysée, désormais à la tête de la République en Marche en a profité pour rebondir sur certains propos du président de la République. Au de cours son interview dominicale, Emmanuel Macron a évoqué le voile musulman : tout en rappelant qu’il induisait une inégalité entre hommes et femmes, il a aussi rappelé qu’il devait être toléré.

Sur cette question du voile, la journaliste de RTL a demandé à Christophe Castaner s’il partageait l’analyse du chef de l’Etat, notamment sur l’aspect domination masculine. Le chef de LaRem a alors répondu : "on s’est posé la question, il y a quelques années, quand toutes les femmes catholiques portaient un voile ? Je ne crois pas", a-t-il dit. Relancé par la journaliste, il a ajouté : "Il y a quelques années, quand en France, y compris nos mamans portaient un voile, portaient le voile des catholiques, on ne se posait pas ce genre de question".

Approximation historique ?

De voile catholique, Christophe Castaner parlait sans aucun doute de la mantille, traditionnellement portée au cours de cérémonie religieuses catholiques et qui sert effectiveme nt à couvrir la tête et les épaules des femmes. Comme le relève cependant Marianne, le droit canonique, depuis 1983, ne fait plus référence à l’obligation de la porter dans les églises. Le magazine ajoute que le voile catholique n’a jamais été "généralisé" en France, "Ce qui n’exempte évidemment pas la religion catholique d'une dimension patriarcale".

Sur le thème de la virilité, Christophe Castaner s’est en revanche montré plus explicite, déclarant qu’Emmanuel Macron avait "tenu le débat" : "On était sur quelque chose de viril, de physiqyue", tout en ajoutant qu’il y avait aussi "de la masculinité, dans le mauvais sens du terme peut-être".