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Manuel Valls a réfuté ce lundi les propos que lui prêtait "Le Monde" en dénonçant le manque de "sérieux" du journal.

Le Premier ministre Manuel Valls a vivement démenti ce lundi les propos que lui a prêté Le Monde. Le journal lui faisait en effet dire que "ce sera foutu" sans inversion de la situation en France "d'ici trois à six mois".

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"Si d'ici trois à six mois, la situation ne s'est pas inversée, ce sera foutu", aurait déclaré le chef du gouvernement selon quotidien. Le journal évoquait également des propos de responsables socialistes qui auraient affirmé que le Premier ministre "sait qu'il ne va pas rester à Matignon jusqu'en 2017" et qu'il "prépare déjà l'après".

Manuel Valls fustige le manque de "sérieux" du Monde

"Mais vous vous rendez compte que des propos ainsi sont rapportés et considérés comme sérieux ?" s’est emporté Manuel Valls en arrivant à un séminaire réunissant le gouvernement et les députés socialistes à l'Assemblée nationale.

Le Premier ministre a ensuite fustigé le manque de "sérieux" du quotidien auquel il dit "n’avoir tenu aucun propos". "Je suis là pour tenir", a-t-il assuré avant de préciser qu’il ne quitterait pas ses fonctions. "Il faut sortir de cette ambiance délétère, entretenue par des rumeurs, des titres de presse qui sont totalement infondés", a-t-il déclaré.

Ce mardi à 15 heures, Manuel Valls prononcera son discours de politique générale. Le vote de confiance qui suivra s’annonce délicat même si le scénario le plus probable reste un renouvellement de la confiance au chef du gouvernement.

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