Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
Après avoir signé, le 2 mai 1935, un pacte d’assistance mutuelle avec l’URSS, le ministre français des Affaires étrangères Pierre Laval, se rend à Moscou. Il espère sceller avec l’URSS une alliance plus vaste qui engloberait aussi le Royaume-Uni, l’Italie et le Vatican, c’est-à-dire l’Église, dont l’influence, au moins morale, est alors très grande. Mais depuis des années, le régime soviétique réprime impitoyablement les catholiques, notamment en Ukraine.
A lire aussi : Qui a dit : "Le pacifisme est à l’Ouest et les euromissiles sont à l’Est" ?
Laval suggère alors à Staline de cesser ces persécutions afin de se réconcilier avec le pape Pie XI. La réponse de Staline, cinglante et ironique, ne lui laissera aucun espoir : "Le pape, combien de divisions ?". Staline savait parfaitement que, pour toute "armée", le Vatican ne disposait que d’une centaine de gardes suisses armés de hallebardes…
Cette réponse de Staline traduisait clairement sa conception de la politique et de la diplomatie : un rapport de force brutal et sans états d’âme. Et le rapport de force n’était clairement pas en faveur du Vatican…