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Péage : ne réglez surtout pas avec ce moyen de paiementIllustrationIstock
Plusieurs automobilistes ont reçu une amende après s'être acquittés du péage avec leur téléphone portable. Explications.

Une amende de 135 euros et un retrait de trois points sur le permis de conduire. C’est la sanction dont a écopé un conducteur qui a partagé son expérience dans une vidéo TikTok, après avoir réglé le péage via “Apple Pay”, l’application de paiement mobile proposée par Apple. 

La vidéo publiée mercredi cumule déjà plus de trois millions de vues et a suscité de nombreuses réactions dans les commentaires. “Mais pourquoi il y a la possibilité de payer le péage en Apple Pay alors ?”, s’interroge l’un des internautes.

En effet, plusieurs compagnies comme Vinci Autoroutes recommandent aux automobilistes de payer avec leur smartphone. “Pour gagner encore plus de temps lors de votre passage au péage, privilégiez le paiement sans contact ! Présentez votre carte, votre smartphone ou autre objet connecté devant le lecteur prévu à cet effet”, peut-on lire sur leur site internet.

Le téléphone au volant est strictement interdit

“D’un point de vue purement légal, c’est complètement interdit”, explique à 20 minutes Laureen Spira, avocate spécialisée dans le droit routier. En effet, “l’usage d’un téléphone tenu en main par le conducteur d’un véhicule en circulation est interdit” comme le précise l’article R412-6-1 du Code de la route. En cas de non respect du texte, vous encourez une contravention de 4e classe, soit une amende de 135 euros et un retrait de trois points du permis de conduire. Et “le fait de payer au péage ne fait pas partie des exceptions légales”, précise le professionnel. 

Même principe pour les drives des restaurants et fast-foods, à la différence qu’en cas de contestation de l'amende, la notion de ''en circulation'' pourra être débattue, en raison de votre stationnement sur un parking. Notez toutefois que le paiement avec un autre objet tenu en main, comme une montre connectée, n'est pas soumis à cette interdiction.

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