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©Romaniello Canio/Olycom/ABACAabacapressComme l'a révélé Le Parisien le 22 novembre 2022, le comédien Sofiane Bennacer, révélation du film Les Amandiers, a été mis en examen en octobre dernier pour viols et violences sur des ex-compagnes.
D'après les informations de nos confrères, une plainte pour viol aurait été déposée contre l'acteur de 25 ans par une de ses anciennes compagnes, une "apprentie comédienne" qui aurait été forcée d'avoir une "relation sexuelle non désirée". Trois autres femmes ont été entendues par les gendarmes de la Section de recherche de Strasbourg dont deux d'entre elles pour des faits de viols. Ces dernières décrivent également "une relation sous emprise" ainsi que "des relations non consenties", rapporte le Parisien. Le compagnon de Valeria Bruni-Tedeschi aurait contesté les faits et aurait porté plainte pour "diffamation contre ces accusatrices".
Sur son compte Instagram, Carla Bruni est finalement sortie du silence à la suite de la publication d'une Une de Libération consacrée à l'affaire. L'épouse de Nicolas Sarkozy déplore les "leçons de morales" du magazine. "Cela fait bien 40 ans que Libé nous donne des leçons de morale mais visiblement la présomption d’innocence lui est tout à fait étrangère (...) Condamner à la une d’un journal, de nos jours, c’est condamner tout court. C’est crucifier quelqu’un, sans même savoir ce qu’il en est vraiment. C’est bafouer l’un des fondements de nos démocraties", a-t-elle déploré.
L'ex-mannequin se dit "solidaire de toutes les femmes par principes" mais "la féministe que je suis depuis toujours, veut dire aujourd’hui que l’on ne soulage pas la douleur des victimes en créant des nouvelles victimes de manière sauvage et aléatoire et tout aussi injustement", déclare-t-elle et d'ajouter : "Honte à toi Libération : lorsque l’on crucifie quelqu’un sur sa une sans savoir s’il est vraiment coupable on bafoue la démocratie".
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Un message qui a été l'objet de vives critiques en commentaires. L'actrice et réalisatrice Andréa Bescond est également montée au créneau : "Un peu de respect pour les victimes (...) La présomption d'innocence est extrêmement altérée pas par nous, ou Libération mais par lui tout seul (...) Ne te fais pas trop de souci pour ton ami, on est en France, il ne risque pas grand chose...Par contre, pour une fois, il n'aura pas de César".
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