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L'Arabie Saoudite a pour habitude d'exécuter ses condamnés à mort par décapitation. Mais face au manque de coupeurs de tête, le pays se voit dans l'obligation de revoir sa méthode d'exécution.
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 "Tout condamné aura la tête tranchée", tel était l’article 3 inscrit dans le code pénal français de 1791. Si la peine de mort a été définitivement abolie en France en 1981, elle est toujours en vigueur chez notre voisin du Golfe. L’Arabie Saoudite applique en effet toujours la peine de mort, à l’instar des Etats-Unis. À l’exception près que le royaume privilégie la méthode traditionnelle. Décapitation, sabre et coupeur de tête sont ainsi de mise dans le pays de l’or de noir.


En dépannage, c’est le peloton d’exécution
Beaucoup de condamnés à mort et pas assez de bourreaux pour l’Arabie-Saoudite. "Certaines exécutions ont dû être retardées et d’autres se sont faites dans la confusion parce que l’exécutant était en retard", d’après une source citée par un quotidien des Emirats et reprise par le site belge rtbf.be. Face à la pénurie de coupeurs de tête, les religieux d’Arabie Saoudite ont donc dû se tourner vers une nouvelle méthode d’exécution. D’abord utilisée comme système de dépannage,"les religieux semblent convenir qu’une fusillade peut faire l’affaire", rapporte le site du plat pays.Trafic de drogue, meurtre, viol ou encore vol à main armée sont passibles de la peine de mort en Arabie-Saoudite. Selon les chiffres de l’Agence France Presse, 76 personnes ont été décapitées en 2012 dans le royaume.