Le chèque alimentaire finalement adopté prochainement ?IllustrationIstock
Tantôt promis, puis abandonné, le chèque alimentaire pourrait bien faire son retour. Sera-t-il adopté prochainement ?

Après trois années de débats, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, avait finalement mis un terme aux espoirs sur l’apparition du chèque alimentaire. Comme le notifiaient nos collègues de Public Sénat, il avait ainsi annoncé enterrer “la politique des chèques [en considérant] qu’elle n’est pas la bonne”. Pourtant, il se pourrait bien que le chèque alimentaire soit finalement adopté prochainement. Explications.

Chèque alimentaire : une nouvelle proposition de loi

Le chèque alimentaire s’impose définitivement comme un feuilleton à rebondissements. Alors qu’il semblait avoir été abandonné une bonne fois pour toutes en début d’année, c’est finalement le député socialiste Guillaume Garot, qui le ramène à la surface avec une proposition de loi visant à instaurer une carte alimentation durable. Nommée “Territoires Zero Faim”, elle espère faire naître une carte de paiement, rendue accessible aux foyers les plus modestes afin de pouvoir acheter des fruits et des légumes bios, issus de circuits courts. Sous l'appellation “carte alimentation durable”, elle serait créditée d’un montant encore inconnu, chaque mois d’après les revenus enregistrés.

Chèque alimentaire : vers une adoption prochaine ?

C’est ce mercredi 14 février que la proposition de loi de l’ancien ministre de l’Agroalimentaire sous François Hollande sera examinée avant d’être débattue dans l’Hémicycle le 29 février. Tel que le précisent nos confrères de RMC, cette carte de paiement “serait la solution pour les 10 millions de Français qui ne mangent pas à leur faim et une manière de favoriser l’agriculture française”. Le député socialiste prévoit, pour l’heure, une expérimentation dans dix territoires, des villes et des communautés d’agglomération, pour une durée de trois ans. Le gouvernement ne s’est, dès lors, pas prononcé afin d’évoquer un éventuel soutien à cette proposition, mais Guillaume Garot “dit prendre acte de la volonté du Premier ministre de travailler avec tous les bords politiques et lui dit “chiche”.”