Ces pays européens sans droits de succession

C'est un rêve pour des milliers de Français, mais malheureusement, ça se passe à l'étranger. Dans l'Hexagone, à partir du moment où la part du montant qu'ils touchent sur une succession ne dépasse pas 100 000 euros, cette somme est nette d'impôts pour les héritiers directs : un enfant, un père ou une mère. L'abattement est ensuite dégressif pour une frère ou une soeur (15 932 euros), un neveu ou une nièce (7 967 euros)... La loi de finances 2025 a aussi modifié les règles pour favoriser l'accès à la propriété et la rénovation, comme l'indique le service public :

"Les dons familiaux d’argent (enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants) sont exonérés de droits de mutation s’ils sont destinés à l’achat ou à la construction d’une résidence principale, ainsi qu’aux travaux de rénovation énergétique du bien. Cette exonération est plafonnée à 100 000 euros par donateur et 300 000 euros par bénéficiaire à condition de conserver le bien pendant au moins cinq ans."

Les taux droits de succession ont failli augmenter en France

Bien évidemment, il y a tout de même des frais de notaire à régler mais, surtout si l'on est plusieurs, c'est gérable. En revanche, dès qu'une succession dépasse 100 000 euros et qu'il y a un ou des biens immobiliers qui en font partie, ça se complique et il faut mettre - beaucoup trop - la main à la poche. Or, nous apprend euronews, dans un tiers des pays européens, il n'y a aucune taxe à payer, quel que soit le montant de l'héritage transmis ! Dans d'autres, les seuils d'exonérations sont si élevés (bien au-delà de 100 000 euros) que les héritiers en sont exonérés. En France, en fin d'année dernière encore, pour trouver l'argent qui manque et tenter de combler une partie du déficit, on a songé à revoir la taxation de la succession, en défaveur des bénéficiaires mais, contexte social explosif oblige, les mesures envisagées ont vite été abandonnées. 

Ces 8 pays de l'UE ne taxent pas les droits de succession ! 

La chaîne d'information continue européennne constate que sur les 27 pays que compte l'UE, seuls 19 prélèvent des taxes sur les droits de succession. Et que "les recettes provenant des droits de succession et de donation ne dépassent 1 % de la fiscalité totale que dans deux pays de l'UE, à savoir la Belgique et la France." D'où la facilité qu'on certaines nations à y renoncer. A l'opposé, dans ceux pays, les taux d'imposition des successions peuvent aller respectivement jusqu'à 80 et 60 %. Il y a pire : en Espagne, ils peuvent grimper jusqu'à 87,6 %. Les Allemands et les Danois ne sont pas gâtés non plus avec des taux atteignant 50 et 52 % au maximum. 

Découvrez dans notre diaporama ci-dessous ces pays où les nationaux sont exonérés de droits de succession.