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« Le tueur à l’oreiller ». C’est ainsi qu’il a été surnommé par la presse lors de la découverte de ses premières victimes. Yvan Keller, un Alsacien en apparence bien sous tout rapport, se disait jardinier-paysagiste. Ses voisins le décrivaient comme quelqu’un de gentil, serviable, compétent et disponible. Plus important encore, Yvan Keller ne se faisait jamais remarquer.
Ses voisins étaient loin de se douter qu’il menait une double vie. En réalité, l’homme passait le plus clair de son temps à organiser des cambriolages. Et il ne choisissait pas ses cibles au hasard. En effet, le tueur se rendait chez des personnes très âgées vivant seules afin de les dépouiller de leurs biens. Mais lorsque l’une d’entre elles faisait preuve de résistance, l’Alsacien n’hésitait pas à la tuer en l’étouffant avec une couette ou un oreiller.
Avant de se suicider, il affirme avoir tué plus de 150 personnes
Durant une quinzaine d’années, de 1989 à 2006, Yvan Keller a pu opérer en toute tranquillité. Son activité criminelle ne se limitait d’ailleurs pas à la France puisqu’il se rendait régulièrement en Suisse et en Allemagne, deux pays où il commettait aussi des méfaits. Il a finalement été arrêté en 2006 et accusé d’au moins 23 meurtres.
Il s’est donné la mort dans une cellule du palais de justice de Mulhouse sans que les enquêteurs aient pu aller au bout de leurs investigations. Comme l'explique
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