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L'ancienne ministre de la Francophonie va être citée à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris pour des déclarations de patrimoine incomplètes.

Jamais deux sans trois ! Après Kader Arif, ancien secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, et Fazaoui Lamdaoui, ancien conseiller pour la diversité et l’égalité des droits, c’est au tour de Yamina Benguigui d'avoir des démêlés avec la justice.

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Selon l’AFP, l’ancienne ministre de la Francophonie devrait très prochainement être citée à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris pour des déclarations de patrimoine incomplètes, entre 2012 et 2014.

Une enquête préliminaire avait été ouverte, début avril, après que la Haute Autorité pour la transparence de la vie politique a tiré la sonnette d’alarme. Deux jours plus tôt, la ministre de la Francophonie n’était pas reconduite dans le gouvernement de Manuel Valls.

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En cause : trois déclarations de patrimoine et deux d’intérêts jugées incomplètes. La réalisatrice aurait, en effet, omis de déclarer les 20% d’une société anonyme de droit belge, G2, qu’elle détenait depuis 2005. Des parts que Yamina Benguigui avait vendues, en janvier 2014, pour la modique somme de 430 000 euros et qu’elle était tenue de déclarer au bout d’un mois.

Depuis octobre 2013, suite à l’affaire Cahuzac, la loi sur la transparence de la vie politique prévoit une peine allant jusqu’à trois ans de prison, 45 000 euros d’amende et dix d’inéligibilité pour tout manquement dans des déclarations de patrimoine.

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