
210 000 Français seraient concernés chaque année par une usurpation d’identité numérique. Pour vous arnaquer, les pirates multiplient les techniques. La méthode la plus commune consiste à usurper...
Depuis le 15 juin, l'Union Européenne a mis fin au roaming. Cela signifie que les frais d'itinérance ne s'appliquent plus lorsque vous êtes hors de France. Cette nouvelle réglementation s'applique seulement aux pays de l'union Européenne + l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège. Toutefois, certains opérateurs ont ajouté d'autres pays. Free qui inclut le roaming vers 35 pays, dont ceux de l'Union, dans son forfait à 19,99 euros par mois (15,99 euros pour les abonnés Freebox), paraît le plus économique en l’occurrence.
Pour les appels téléphoniques et les SMS, le principe est simple : un forfait illimité dans l'Hexagone donne droit à des appels illimités depuis n'importe quel pays de l'Union. Si c'est un forfait avec un nombre d'heures limité, ce même nombre s'applique dans les pays concernés.
Pour Internet, c'est plus complexe. Il y a deux cas de figure. Si vous bénéficiez d'un forfait en illimité, l'enveloppe maximale de données utilisables à l'étranger dépend du prix du forfait en France. Pour connaître ce montant, il faut diviser le prix de son forfait hors taxe par 7,70 et multiplier le résultat par deux. C'est un peu compliqué, mais en gros pour un forfait à 40 euros ((40/7,70) x 2), cela vous fait environ 10 Go.
Pour les données limitées : dans la grande majorité des cas, le montant accessible en Europe est le même que celui du pays d'origine. Mais les opérateurs peuvent appliquer une "limite d'utilisation raisonnable". Il faut alors faire la même opération que pour les forfaits en illimité. Ces calculs sont basés sur ceux demandés par la Commission Européenne. Certains opérateurs français offrent plus à leurs consommateurs. C'est le cas de Free Mobile, qui inclut 25 Go/mois d'Internet mobile 3G depuis l'Europe.
Depuis le 14 juin, les abonnés au forfait à 19,99 euros par mois bénéficient de 25 Go de “data” pour surfer sur le web en 3G lors d’un voyage en Amérique du Nord contre 5 Go avant. A cela Free ajoute les appels et SMS illimités. Il est le seul, hors offres promotionnelles, à intégrer des tarifs aussi attractifs.
Ses concurrents proposent aussi d’utiliser son téléphone sans surcoût aux États-Unis ou au Canada, mais dans le cadre d’offres bien plus gourmandes (45,99 euros minimum par mois chez SFR, 99,99 euros chez Bouygues et 119,99 euros chez Orange). Red, la marque à bas coût de SFR, propose jusqu’au 21 août une offre à 15 euros par mois, permettant de bénéficier des appels et des SMS illimités ainsi que 15 Go de data, utilisables aussi depuis les États-Unis et le Canada.
Free applique aussi le tarif "américain" en Australie, en Israël, en Afrique du Sud et en Nouvelle-Zélande. Ailleurs, la marque de Xavier Niel se démarque sur les prix des appels, souvent moins chers que ses concurrents (jusqu’à 10 fois moins parfois).
C'est plus équilibré du côté de la tarification des SMS, quasi similaire entre Bouygues, Free et Orange (une trentaine de centimes). SFR étant hors-jeu.
Quant à la data, Free est beaucoup moins gourmand que les autres concernant l’Algérie, le Japon, le Maroc et la République Dominicaine, tandis que Bouygues se fait remarquer à Cuba.
Les opérateurs proposent des “packs” permettant de bénéficier, selon les besoins, de minutes d’appels supplémentaires, de SMS ou de Giga supplémentaires pour aller sur Internet.
Sinon, pour ne pas ajouter de frais supplémentaires, la meilleure solution est de se connecter aux réseaux Wi-fi des établissements où vous séjournez ou alors dans les bars et restaurants.