Le gouvernement envisage d'instaurer une taxe sur les billets d'avions afin de financer une nouvelle ligne ferroviaire entre l'aéroport Roissy Charles de Gaulle et Paris. Un projet estimé à 1,7 milliards d'euros.

Le gouvernement envisage d’instaurer une taxe sur les billets d’avion. L’objectif : lever 400 millions d’euros pour financer "CDG Express", la ligne ferroviaire directe entre l’aéroport de Roissy et Paris. Un financement qui doit être décidé "dans les toutes prochaines semaines" a déclaré le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, au Figaro. Ce dernier estime qu’ "une telle fiscalité n’est pas hors de propos". Quant au montage du nouveau projet, il le trouve "crédible et raisonnable".

Un chantier estimé à 1,7 milliards d'euros Le ministre n’a pas manqué de préciser dans son communiqué que la finalisation du fincancement de ce "projet géant" nécessite le prélèvement de 400 millions d’euros de taxes, des taxes qui seront prélevées sur les billets d’avion une fois la mise en service de la ligne. Cette déclaration confirme donc la surtaxe à la charge des passagers des compagnies aériennes, destinée à boucler le 1,7 milliards d'euros nécessaire pour finaliser la construction de la ligne rapide. Le prix d’un trajet reliant la gare de l’Est à l’aéroport Charles de Gaulle devrait avoisiner les 24 euros.

"Dans une dizaine d'années maximum" Quatre entreprises publiques ou parapubliques sont impliquées dans la réalisation de cette ligne ferroviaire au départ de la Gare de l'Est : Aéroports de Paris , Réseau Ferré de France (RFF), la SNCF et la RATP. Le financement de l'opération sera confié à ADP (Aéroports de Paris), "première entreprise concernée et intéressée par cette liaison", a ajouté Frédéric Cuvillier. Le gouvernement table sur une mise en service de ligne ferroviaire "dans une dizaine d’années maxinum", a précisé le ministère.