
Après une semaine plutôt pluvieuse, les orages s'abattent sur de nombreux départements. La journée de vendredi sera dans la continuité de celle de jeudi, avec un ciel chargé et des éclairs sur de nombreux...
Un commentaire trop positif peut parfois mettre la puce à l’oreille. Un rapport de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) montre qu’en 2013 près d’un avis de consommateur sur deux (45%) sur les sites de réservations d’hôtels ou de restaurants présentait des anomalies.
Des plateformes useraient et abuseraient de cette méthode pour faire gonfler artificiellement la visibilité de leurs offres, selon le site RFI.fr. Et le filon peut même rapporter gros à des particuliers. Ainsi, on retrouve sur des sites de microtravail des annonces de personnes proposant leurs services dans toutes les langues pour publier des commentaires positifs sur des sites.
"Alors que les dernières études montraient que 'les superlatifs sont plus utilisés dans les faux avis', désormais, ils sont 'plus modérés' avec 'des fautes d'orthographe et de grammaire' afin de ne plus se faire repérer", note un spécialiste interrogé par Europe 1.
Et la réalité dans ces établissements notés est parfois bien différente, et bien moins bonne, que ne le laissent penser les avis lus en ligne. Le problème est d’autant plus important que près de 8 Français sur 10 se laissent dissuader en cas d’avis négatif, selon un sondage Ifop publié en mars 2015.
A noter que ce trafic d’influence en ligne est condamnable, et passible de 300 000 euros d’amende et d’un ou deux ans de prison, selon la DGCCRF.
En vidéo sur le même thème : Les restaurateurs en guerre contre TripAdvisor
Découvrez encore plus d'actualités, en vous abonnant à la newsletter de Planet.
Votre adresse mail est collectée par Planet.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.