De la beauté...
Et puis il y a les autres, qui ont fait leur chemin, de visiteur en visiteurs. Iole de Freitas et ses vagues justement, Trisha Brown et le "Floor of the forest", les ficelles rouges ("And...") de Sheila Gowda.
Sans oublier les ruines du "Template" du Chinois Ai Weiwei, installation littéralement balayée par un mauvais coup de vent quelques jours après son inauguration. Face à ce coup du sort, l'artiste rétorqua : "''C'est aussi bien ainsi. Maintenant la force de la nature est visible. Et c'est par ce genre d'émotions que l'art devient beau''"...
A chacun sa révélation. Les vidéos de Tseng Yu-Chi, "Who is listening?", sont troublantes de sensibilité, de fragilité mêlée d'agressivité. On y voit des enfants poser face caméra, dans l'attente circonspecte d'un événement qui se matérialisera quelques secondes plus tard en un jet de peinture, en pleine figure. Une mauvaise surprise, quasi salvatrice.
Sur un autre registre d'intimité, on s'attendrit devant les photos de bébé, gros plans, œil de maman, de Mary Kelly. Le travail de l'artiste polonais Kwiekulik, pourra être mis en parallèle. Sur des photos noir et blanc, on y fait la connaissance de son fils, Dobromierz, mis en scène et mis à mal dans des situations inconfortables. Cocasse.