Gérard Louvin et Daniel Moyne accusés de "viols sur mineurs" : retour en détail sur l'affaire AFP
Le 21 janvier dernier, une enquête a été ouverte à l'encontre du producteur Gérard Louvin et de son mari Daniel Moyne pour "viols sur mineurs" et "complicités de viols sur mineurs". Planet vous propose de revenir en détail sur ce scandale qui ne cesse d'enfler.

Gérard Louvin et Daniel Moyne accusés de "viols sur mineurs" et "complicité de viols sur mineurs"

Une affaire qui fait grand bruit. Comme le rapportent nos confrères du Parisien, le producteur Gérard Louvin et son mari Daniel Moyne font l'objet d'une enquête pour "viols sur mineurs" et "complicité de viols sur mineurs". En janvier dernier, le neveu de Gérard Louvin, Olivier A., a accusé le couple d'inceste en dénonçant des attouchements et des caresses répétés alors qu'il était âgé de "10-11 ans" au début des années 1980, rapporte Le Monde. 

Le plaignant affirme "avoir été victime de nombreux actes d’agression sexuelle qui se sont aggravés jusqu’à l’âge de 14 ans". Il a "dans un premier temps été victime de caresses et de masturbations. Puis, il aurait été victime d’abus plus graves puisqu’il affirme avoir été obligé de pratiquer des fellations sur la personne de Daniel Moyne".

Depuis, quatre autres personnes ont également porté plainte ces dernières semaines contre le couple. Un certain Grégory C., âgé de 46 ans, accusé Gérard Louvin de "viols". Des faits dénoncés qui pourraient être prescrit puisque cela se serait déroulé dans les années 1980 et 1990, indique le Parisien.

Gérard Louvin et son époux démentent ces accusations

À la suite des révélations du premier plaignant Olivier A., les avocats du couple ont démentis ses affirmations dans un communiqué, affirmant qu'il s'agissait "d'accusations mensongères". Ils ont également décidé de porter "plainte pour le chantage dont ils sont victimes"

Gérard Louvin et Daniel Moyne "démentent fermement les accusations opportunistes" et "déplorent un imbroglio confus sous couvert d'anonymat, où sont entremêlés des contre-vérités, des poncifs sur le show business et des relents homophobes qui n'échapperont à personne", rapportent leurs avocats Christophe Ayela et Céline Bekerman.

D'après le parquet de Paris, une enquête préliminaire concernant les faits dénoncés par Olivier A. avait été ouverte puis classée sans suite en 2016 pour cause de prescription. Affaire à suivre donc.