
La contestation contre la réforme des retraites se poursuit ce mardi 28 mars, avec une nouvelle journée de mobilisation. En attendant, le chef de l'Etat reçoit la Première ministre et des membres de la majorité...
Des limitations budgétaires
L’agresseur est désormais emprisonné, mais la victime ne décolère pas. "Je me dis qu'il y a eu trois autres vies brisées pour quoi ? 300, 400 euros ?", s’est-elle indignée. Son avocat, Me Franck Berton, a pour sa part déclaré : "Si on avait investi 350 euros, il n'y aurait pas aujourd'hui trois autres femmes qui auraient été violées, dont une qu'on a tenté de tuer, avec tout le cortège de douleur et de conséquences que cela entraîne".
Alors que les représentants de police et de justice se défendent pour justifier ce délai de six mois en invoquant la faible probabilité de retrouver l’agresseur, cette affaire montrerait clairement des failles dans le système d’enquête ainsi qu’un problème de rapidité dans l’analyse des échantillons ADN dus à des fonds très limités. Le Syndicat de la magistrature n'a, quant à lui, fait aucune déclaration à ce sujet.