Tempête solaire : à neuf jours près, la Terre a échappé au pire© CC
En juillet 2012, la Terre est passée à deux doigts d'un scénario catastrophe, selon des chercheurs américains et chinois. Une succession d'éruptions solaires a entrainé plusieurs éjections de masse coronale qui ont manqué de peu notre planète.

Les habitants de la Terre ont évité de justesse un scénario chaotique. Dans une étude publiée ce mardi dans le journal Nature Communications, des scientifiques américains et chinois ont  révélé le passage d'une tempête solaire, les 22 et 23 juillet 2012, qui a failli s'abattre sur notre planète.

Des éjections en série à l'origine de la tempête

Les chercheurs pensent avoir trouvé la source de la formation de l'orage magnétique. Elle résulterait de deux éjections de masse coronale séparées de 10 à 15 minutes, relâchant l'équivalent d'une bombe à hydrogène. Les scientifiques ont évoqué les conséquences néfastes de l'arrivée de la tempête magnétique sur notre planète, si celà s'était produit neuf jours plus tôt. Les réseau électriques auraient probablement été déséquilibrés, rendant les satellites et GPS aveugles, interrompant les vies extrêmement électroniques de millions de personnes.

Un phénomène déjà survenu... en 1859

Ce n'est pas la première fois qu'une tempête solaire menace de bouleverser la Terre. Un orage magnétique s'était déjà produit en 1859, également pendant la période estivale. Il avait alors crée de très nombreuses aurores polaires - phénomènes lumineux caractérisés par des voiles extrêmement colorés dans le ciel nocturne - visibles jusque dans certaines régions tropicales. Les télécommunications par télégraphe avaient été fortement endommagées. Cette tempête solaire de 1859 est, à ce jour, considérée comme la plus violente jamais enrengistrée ayant frappée la Terre. Les scientifiques se penchent sur les origines des tempêtes solaires grâce à l'utilisation des satelittes STEREO. Ils espèrent ainsi éviter le scénario de l'éruption de 1859. L'arrivée d'une tempête solaire sur la Terre aurait conséquences économiques de l'ordre de 2 600 milliards de dollars (1 870 milliards d'euros).