©Capture Ecran - Non au FN
Une photo de Marine Le Pen posant à côté de Kévin Reche, le porte-parole de "Sauvons Calais" a récemment été publiée sur la page Facebook de "Non au FN". Et alors que le jeune homme a déjà fait polémique à cause de son tatouage nazi sur le torse, ce cliché pourrait bien mettre à mal la campagne de dédiabolisation du Front National.

A moins de deux semaines des élections municipales et alors que le Front National a entamé une véritable campagne de dédiabolisation, une photo embarrassante de Marine Le Pen a été dévoilée. Récemment publié sur la page Facebook de "Non au FN", le cliche montre en effet la présidente du parti posant aux côtés d’un jeune homme qui a récemment fait parler de lui. Porte-parole du groupuscule "Sauvons Calais", Kévin Reche s’est fait remarquer il y a quelques années pour le tatouage nazi qu’il s’est fait faire sur le torse au niveau du coeur. Mais alors que le dessin ressemble de très près au symbole d’une division SS, un dérivé de la croix gammée hitlérienne aux bords plus arrondis, le jeune homme s'en est défendu dans les colonnes de la Voix du Nord en affirmant qu’il s’agissait d’un "logo viking".

"Je n’ai jamais caché ma sympathie pour le FN"Ce tatouage avait été révélé  en juin 2011 sur le blog d’extrême gauche, "Lutte en Nord", lequel avait même publié une photo de Kévin Reche torse nu. Ne cherchant à pas à nier l’authenticité de ce cliché, le jeune homme a confié à la Voix du Nord : "Je n’ai jamais caché ma sympathie pour le FN. Seulement j’ai toujours dit que ‘Sauvons Calais’ était apolitique et je n’ai jamais encouragé personne sur cette page à rejoindre le FN".

Depuis qu’elle a pris les rennes du Front National, Marine Le Pen entreprend de dédiaboliser le parti. Il y a quelques semaines, elle a même menacé de poursuivre en justice toute personne qui qualifierait le FN de parti d’extrême droite. Mais cette photo d'elle aux côté de Kévin Reche pourrait bien lui compliquer la tâche.

Vidéo - Violente altercation entre marine Le Pen et une auditrice d'Europe 1