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La victime ainsi que son agresseur étaient tous les deux pris en charge par un centre thérapeutique pour jeunes en difficulté à Lodève dans l'Hérault.

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Cela s’est passé à Lodève (Hérault) vendredi après-midi. Une fillette âgée de 12 ans qui séjournait dans un centre thérapeutique pour jeunes en difficulté a été portée disparue vendredi dans l’après-midi. Un dispositif de recherche a tout de suite été mis en action dans la mesure où celle-ci n’était pas connue pour présenter "des problèmes de fugue ou autre" selon les propos du colonel de gendarmerie Steiger rapportés par le Midi Libre. Après plusieurs heures de recherche, son corps est finalement retrouvé en fin de soirée sous des vêtements dans un local d’un pavillon désaffecté.

Selon les experts dépêchés sur place, le corps présente des "signes de violences" ainsi que des marques de strangulations qui auraient causé la mort de la jeune fille, retrouvée partiellement dévêtue, par "asphyxie".

Le principal suspect est alors un adolescent âgé de 16 ans également pensionnaire du centre qui a rapidement été placé en garde à vue. Ce dernier a été aperçu en compagnie de la victime quelques heures avant le drame. Trahi en partie par son comportement, il a d’abord nié tous liens avec elle avant de reconnaître des "rapports sexuels consentis".

Ce consentement a été vite contredit par les prélèvements ADN qui attesteraient davantage d’un acte violent contracté sous la contrainte. Selon lui, la jeune fille se serait donné la mort après le rapport. Ces déclarations sont contradictoires avec les constations des enquêteurs ainsi que "les très nombreux témoignages recueillis" selon le Procureur. Il a donc été mis en examen hier soir pour "meurtre précédé, accompagné ou suivi de viol". Il risque 20 ans de prison ou alors la perpétuité si l’excuse de minorité n’est pas retenue.