AFP
L'enquête du magazine l'Ebdo faisant état d'une plainte pour des faits présumés de viol visant Nicolas Hulot a beaucoup fait réagir le gouvernement la semaine dernière. Emmanuel Macron était lui furieux. 

Branle-bas de combat la semaine dernière au gouvernement, quand a éclaté ‘’l’affaire Hulot’’. Après la publication d’une enquête dans l’Ebdo faisant état d’une plainte pour viol à l’encontre du ministre de la Transition écologique, l’exécutif a fait front uni et comme le révèle Europe 1, le président de la République a initié une véritable communication de crise. Il aurait d’ailleurs poussé Nicolas Hulot à répondre aux questions de Jean-Jacques Bourdin, la veille de la publication de l’enquête.

Auprès de son ministre Emmanuel Macron aurait aussi usé, selon Le Canard Enchaîné,  de "calinothérapie". "Il faut tenir au moins quelques semaines. Partir maintenant, ce serait céder aux charognards", aurait ainsi dit le président à Nicolas Hulot. 

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"Une fripouille"

Solidaire de son ministre, Emmanuel Macron serait cependant très en colère. Une colère exprimée envers Thierry Mandon, le directeur de la publication magazine. Avant de se mettre à la presse, ce dernier a officié sous le quinquennat de François Hollande en tant que secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche.

A son propos, le chef de l’Etat avait beaucoup à dire à en croire le journal satirique. "Il a fait la danse du ventre devant moi avant la présidentielle et, depuis qu'il n'est plus en politique, il essaie de faire son commerce sur le dos des hommes politiques. C'est une fripouille, un charognard", aurait déclaré Emmanuel Macron selon Le Canard Enchaîné. Ambiance.