Dans une interview accordée à France Bleu Hérault ce mardi 22 décembre, la députée Coralie Dubost, compagne du ministre de la Santé à la ville, a confié avoir dû déménager dans un lieu sécurisé à cause de menaces de mort.

La compagne d'Olivier Véran a reçu de nombreuses menaces de mort. "Je reçois énormément de menaces de mort, mais plutôt par courrier. Les gens ne viennent pas directement en face à face. Je reçois de plus en plus de menaces écrites. Ça, c'est curieux. J'ai déposé plainte les premières fois et ensuite, j'ai tort parce que j'ai arrêté de déposer plainte", a-t-elle confié à France Bleu Hérault ce mardi 22 décembre. L'ancienne juriste, désormais députée de l'Hérault depuis 2017, a même dû "déménager" parce qu'elle avait été "menacée à (s)on appartement en début de mandat".

"J'ai fait attention à prendre une résidence sécurisée"

"J'ai fait attention, chose que je n'aurais jamais faite, à prendre une résidence sécurisée. Ce sont des détails qui ne m'auraient pas traversé l'esprit", confie-t-elle. Des préocupation sécuritaires qu'elle n'avait pas avant de devenir députée, mais également compagne du ministre de la Santé. Elle confie d'ailleurs à ce sujet qu'ils se sont "rencontrés à l'Assemblée".

Coralie Dubost explique aussi que depuis qu'elle a été élue à l'Assemblée nationale, sa vie privée a été lourdement impactée. "Le rythme de vie, la façon de travailler, la façon de voir ses amis, ses parents, de construire sa vie privée, même la façon de faire ses courses, ça a absolument tout changé dans ma vie. Finalement, le peu de temps que vous avez pour vous occuper de votre vie privée, c'est un peu le dimanche après-midi", explique-t-elle à France Bleu.

Pour les fêtes, Coralie Dubost ne souhaite donc qu'un peu de "répit, un peu de repos" passé "avec les êtres chers". "L'essentiel, c'est ce qui va se passer à table autour du repas. Ce moment convivial à la française, je crois que c'est un art de vivre", confie-t-elle. Un message qu'elle aurait pu accompagner de rappels des mesures sanitaires à respecter en cette période d'épidémie.