Cette somme que vous offre l’Etat pour vous inciter à réparer et prendre votre véloIllustrationIstock
Pour encourager la pratique du vélo après le 11 mai, un plan gouvernemental de 20 millions d'euros a été mis en place. Un forfait pourra être utilisé chez une liste de réparateurs référencés sur une plateforme en ligne.

50 euros pour favoriser la pratique du vélo lors du déconfinement. Le ministère de la transition écologique et solidaire entend en effet limiter une hausse massive de la pollution de l’air. Il a ainsi annoncé ce mercredi 29 avril un plan gouvernemental de 20 millions d’euros pour faciliter l’utilisation de la bicyclette et éviter que les Français ne prennent trop leur voiture après le 11 mai, notamment pour se rendre au travail, rapporte Le Monde avec l’AFP.

"Nous voulons que cette période fasse franchir une étape dans la culture vélo, et que la bicyclette soit la petite reine du déconfinement en quelque sorte", a expliqué au Parisien Elisabeth Borne.

Vélo : réparations, installation de places de stationnement et formations

Le fond de 20 millions d’euros vise à prendre "en charge des réparations, l’installation de places de stationnement ou encore des formations" gratuites, ajoute la ministre.

En partenariat avec la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), le plan donne droit à un forfait de 50 euros. Il servira à la réparation d’un vélo (changement de chaîne, frein, pneu, dérailleur…) via un réseau référencé de réparateurs, répertoriés sur le site Internet de la FUB et sur une plateforme dédiée.

30 millions de vélos d’occasion seraient actuellement disponibles en France.

Quant au  décret d’application dans le secteur privé pour la mise en place du forfait mobilités durables, qui peut monter à 400 euros, il sera pris "le plus rapidement possible".

Afin d’encourager les collectivités à la création de pistes cyclables, le ministère assure un soutien technique et la dispense d’autorisations préalables. "Le fonds de dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) est mobilisé par les préfets pour cofinancer des pistes cyclables temporaires au cas par cas avec les collectivités territoriales qui ne disposeraient pas de ressources suffisantes", note le ministère.