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Samedi soir dans le Val d'Oise, un canular téléphonique a entrainé la mobilisation de 30 gendarmes et d'un hélicoptère. Des policiers sont venus des Yvelines et de Seine-Saint-Denis pour proposer leur aide à leurs coéquipiers du Val d'Oise, à la recherche d'une jeune femme qui disait avoir été agressée.

© abacapressDans la nuit de samedi à dimanche, des gendarmes du Val d’Oise ont reçu un coup de fil d’une jeune femme "en détresse". Au téléphone, vers 1h30 du matin, une jeune femme appelle les secours, elle dit être dans les bois, poursuivie par des hommes qui lui veulent du mal. En arrière plane, des voix masculines menaçantes se font entendre. Après avoir réclamé de l’aide, elle raccroche brutalement. L’appel provenait d’un téléphone portable, la jeune femme a donc pu être géo-localisée : elle se trouvait dans le Val d’Oise. Pour la sauver, en plus d’une unité de gendarmes du Val d’Oise, des policiers venant des Yvelines et de Seine-Saint-Denis ont été dépêchés sur place. La gendarmerie a également mobilisé un hélicoptère équipé d’une caméra thermique.

Une blague qui pourrait coûter cher
Après avoir remonté l’appel, les forces de l’ordre se sont retrouvées face à un adolescent de 16 ans, qui leur a dit avoir "appelé le 17 pour s’amuser avec ses copains." Il a ensuite confié avoir donné l’appareil à une de ses amis pour simuler son agression.  

Ce canular pourrait coûter cher à cette bande d’adolescents, la gendarmerie a annoncé qu’"une procédure correctionnelle est en cours pour dénonciation de faits abusifs ayant entraîné des recherches ou des secours." De ce fait, les auteurs du canular "pourraient se voir réclamer le remboursement des frais engagés par les services."