Pourquoi vos vacances d'été en France pourraient vous coûter plus cherIllustrationIstock
Les Français, invités à rester dans l'Hexagone cet été, doivent-ils s'attendre à une flambée des prix ? Eléments de réponse.

Les Français dans le flou. Nombreux sont ceux qui avaient déjà planifié leurs vacances à l’étranger à annuler ou reporter leur voyage. Certains peuvent d’ailleurs perdre de grosses sommes d’argent. Qu’en sera-t-il pour ceux qui envisagent de partir près de chez eux ? Car si de nombreuses frontières resteront fermées, nos déplacements après le 11 mai resteront aussi limités. C’est ce qu’a annoncé Edouard Philippe durant son discours à l’Assemblée nationale, ce mardi 28 avril après-midi.

Les déplacements interdépartementaux ou interrégionaux, seront en effet réduits "aux seuls motifs professionnels ou familiaux impérieux, pour des raisons évidentes de limitation de la circulation du virus", a précisé le Premier ministre. Une attestation sera d’ailleurs indispensable pour les déplacements à plus de 100 kilomètres du domicile.« Nous allons continuer à réduire l’offre, à exiger une réservation obligatoire dans tous les trains -TGV ou non-, à décourager les déplacements entre départements », note-t-il, en appelant les Français à ne pas quitter leur département lors du pont de l’Ascension.

Quid des vacances d’été ?

[node:covid-19-france]

Vacances d’été : les tarifs vont-ils augmenter ?

Le tourisme local, grandement touchée par la crise de coronavirus, va-t-il devoir élever ses tarifs ? Pour Didier Arino, directeur général associé du cabinet Protourisme, "le risque de flambée des prix est peu probable car le tourisme répond aux règles de l'offre et de la demande", explique-t-il dans les colonnes du Figaro. 

Et d'ajouter : "Or, les 17 millions d'étrangers qui étaient venus en France l'année dernière ne seront pas ou peu présents et ne seront pas compensés par les 9 millions de Français partis à l'étranger l'an passé. 80% d'entre eux ont d'ores et déjà décidé de rester dans l'Hexagone. Par ailleurs, nombreux sont nos concitoyens qui envisagent de ne pas partir en vacances cet été."