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Christian Jacob, le président du groupe UMP à l'Assemblée, a qualifié ce mardi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le Premier secrétaire du PS Harlem Désir de "repris de justice".
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L’affaire Cahuzac a eu l’effet d’un grand "déballage". Les critiques fusent dans tous les sens, et notamment en provenance de l’opposition. Ainsi, interrogé sur le rapport Sauvé ce mardi dans l’hémicycle,  le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Christian Jacob, en a profité pour glisser un mot sur le passé judiciaire de Jean-Marc Ayrault et Harlem Désir. "Contrairement à M. Ayrault, je ne suis pas un ancien repris de justice. Moi je n'ai pas été condamné à six mois de prison ni, comme M. Harlem Désir, à dix-huit mois", a lancé le député de la 4e circonscription de Seine-et-Marne. Une attaque qui s'apparente à une véritable pique au moment où l’exécutif envisage de faire voter une loi de moralisation de la vie politique.


Condamnés à de la prison avec sursis
Le Premier ministre a en effet été condamné à six mois de prison avec sursis et 30.000 francs d’amende en 1997 pour "favoritisme ans l'attribution d'un marché public", d’après Le Monde lorsqu’il était maire de Nantes. Il a néanmoins bénéficié d’une réhabilitation dix après cette condamnation. Quant à Harlem Désir il a été condamné un an après Jean-Marc Ayrault à dix-huit mois de prison avec sursis pour avoir perçu des salaires fictifs d’une association.


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