Jack l'éventreur : l'identité du tueur en série le plus célèbre enfin révélée ?© CC (illustration)
Grâce à des analyses ADN, un homme d'affaires britannique également enquêteur novice aurait identifié le meurtrier de Whitechapel (Londres) qui a sévi durant l'automne 1888.

Le voile de mystère qui entourait l'identité du plus célèbre tueur en série de Whitechapel (Londres) à l'automne 1888 semble ne plus être. Russell Edwards, homme d'affaires britannique, pense en effet avoir découvert qui était le tristement célèbre Jack l'Eventreur, a rapporté l'AFP. Dans son livre Naming Jack The Ripper à paraitre ce mardi, ce dernier explique comment, grâce à un châle, il aurait réussi à résoudre cette affaire vieille de 126 ans.

Selon l'homme d'affaires aux multiples casquettes, l'assassin présumé de cinq prostituées de Whitechapel ne serait autre qu'Aaron Kosminski, un émigré juif de Pologne venu s'installer dans le quartier afin de fuir les pogroms russes et d'y travailler comme barbier. A l'époque déjà, il était considéré comme suspect aux côtés de nombreux autres. Pour en arriver à cette conclusion, l'enquêteur amateur s'est rapproché de Jari Louhelainen, expert en analyse génétique, dans le but d'effectuer des prélèvements ADN sur un châle jamais lavé, stocké au musée du crime de Scotland Yard avant d'être vendu. Ce dernier aurait apartenu à Catherine Eddowes, l'une des victimes du meurtrier, a révélé le Daily Mail.

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Un travail long de 7 ansRussell Edwards s'était procuré le vêtement aux enchères. Aidé de Jari Louhelainen, il a fini par découvrir des traces de sperme ainsi que des cellules de rein sur le voile grâce à une caméra infrarouge. Plusieurs ADN ont été extraits du tissu. De là, ils sont allés demander à Karen Miller, descendante de Catherine Eddowes qui avait témoigné sur l'affaire, de leur fournir un échantillon de son ADN. Une concordance scientifique a été trouvée permettant ainsi d'authentifier l'étole. Puis, c'est une descendante de la soeur d'Aaron Kosminki qui a ensuite accepté de donner un peu de sa salive. Une fois encore, une concordance avec l'ADN du châle a été découverte. "J'étais bouleversé. Sept ans après avoir acheté le châle, nous avions coincé Aaron Kosminski", a par ailleurs livré Russell Edwards dans les colonnes du quotidien britannique, fier d'avoir scientifiquement "résolu" cette longue enquête.

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